Macron : Valls "las" des "polémiques" mais "bien sûr qu'il faut exprimer du respect"

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Par AFP
Publié le 06 octobre 2017 - 12:53
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Manuel Valls, alors Premier ministre, et Emmanuel Macron, son ministre de l'Economie, après le conse
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Manuel Valls, alors Premier ministre, et Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie, à Paris le 9 mars 2016.
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"Bien sûr qu'il faut exprimer du respect", a réagi Manuel Valls après les déclarations d'Emmanuel Macron mercredi en Corrèze, même si l'ancien Premier ministre est "las" de "ce genre de polémiques".

La nouvelle saillie d'Emmanuel Macron accusant certains salariés "de foutre le bordel" au lieu d'accepter la mobilité a provoqué une telle polémique jeudi que son entourage a été contraint d'expliquer que si le président "assume" ses propos, il ne les aurait pas tenus dans "un cadre officiel".

"Je suis, peut-être parce que c'est le fruit de l'expérience, parfois un peu las de ce type de polémiques", a réagi Manuel Valls sur RMC et BFMTV.

"Paradoxalement, cette semaine, le président Macron a prouvé à la fois son respect vis-à-vis des salariés, des ouvriers en allant à la rencontre de ceux de Whirlpool". Mais "bien sûr qu'il faut faire attention aux mots, bien sûr qu'il faut exprimer du respect vis-à-vis de ceux qui se battent pour sauver leur emploi dans un département, la Creuse, qui souffre, qui est en difficulté. Donc il faut être attentif à la souffrance de ces salariés, de ces citoyens, de ces compatriotes", a ajouté l'ancien Premier ministre.

"Ce qui compte au fond, ce que les Français attendent me semble-t-il, c'est que le président de la République nous dise où on va sur le plan économique et ce que l'on fait en matière d’apprentissage, de formation. C'était d'ailleurs le sens de ce déplacement", a-t-il dit.

En revanche, le procès du président des riches est "insupportable". "C'est toujours la même chose: +Président des riches, traître, traître à la classe ouvrière, vous n'écoutez pas les Français+", a poursuivi Manuel Valls, qui votera le projet de loi de finances présenté par le gouvernement.

"On a le sentiment au fond, partout, ces dernières semaines, que ce que l'on souhaite, c'est son échec". Or l'élection de Macron "est une chance". "On aurait pu avoir Jean-Marie Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, ou même François Fillon", a dit celui qui a soutenu le chef de l'Etat dès le premier tour de la présidentielle, après avoir perdu la primaire organisée par le PS face à Benoît Hamon.

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