Manifestation du 23 septembre : "Tout le monde est bienvenu", dit Mélenchon

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Par AFP
Publié le 05 septembre 2017 - 12:17
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Le leader de la France Insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon, le 27 août 2017 à Marseille
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© BERTRAND LANGLOIS / AFP/Archives
Le leader de la France Insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon, le 27 août 2017 à Marseille
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Jean-Luc Mélenchon a assuré mardi que "tout le monde est bienvenu" à la manifestation du 23 septembre qu'il organise contre la réforme du code du travail, promettant qu'"il n'y a de compétition" avec la CGT.

"C'est la manifestation de tous ceux qui veulent, je veux qu'on déferle. Ce n'est pas la manifestation de Jean-Luc Mélenchon. Qu'on arrête avec ça. C'est comme si on disait que le 12 est la manifestation de M. (Philippe) Martinez", a-t-il expliqué sur BFMTV et RMC, en référence au secrétaire général de la CGT qui, avec la FSU et Solidaires, appelle à une journée d'action le 12.

A la manifestation du 12, "depuis le premier jour, on a dit +il faut y aller+. Il y a onze jours d'écart entre les deux, il n'y a pas de compétition", a assuré le député des Bouches-du-Rhône, soupçonné de vouloir évincer les syndicats.

M. Mélenchon a précisé qu'il "espérait" la présence de la CGT le 23 septembre. "Je trouverais ça magnifique. Nous allons le proposer parce que ce que nous proposons, c'est +il faut ce jour-là montrer que vous défendez l'ordre social que vos pères, vos mères, vos grands-pères et vos grands-mères ont construit depuis un siècle+".

"Si le 23, on s'aperçoit qu'il y a une masse de gens considérable, nous continuerons, on trouvera les formes, on discutera", a ajouté le député, rappelant que d'abord il rencontrerait les syndicats. "Je suis prêt à me mettre derrière les syndicats, s'ils s'accordent entre eux, pour nos proposer un rendez-vous", a-t-il garanti.

Pour M. Mélenchon, le président de la République réalise un "coup d'Etat social" parce qu'il n'a pas annoncé dans sa campagne l'inversion de la hiérarchie des normes ou la suppression de milliers d'emplois aidés.

"Quand bien même l'aurait-il dit, au 2e tour, voter Macron, c'était voter pour tout ça ou bien c'était seulement ne pas voter FN?", a-t-il rappelé. A ce titre, interrogé sur la probabilité d'élections anticipées, M. Mélenchon a répondu: "ça va finir par venir, bien sûr, parce que les gens n'ont pas voté pour ça".

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