Médias : qui sont les personnages politiques qui animeront les antennes radio et plateaux télé à la rentrée ?
Une reconversion appréciée des hommes et femmes politiques. Tout comme l'avait fait l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy, Roseline Bachelot, en 2012, de nombreux personnages issus de la vie politique vont rejoindre les équipes de différents médias français en septembre. De gauche comme de droite, âgé ou jeune, tous les courants politiques seront représentés à la rentrée.
A droite, plusieurs anciens des Républicains vont régulièrement apparaître dans les médias. A l'instar de Jean-Pierre Raffarin, l'ancien premier ministre de Jacques Chirac, qui sera en septembre chroniqueur sur France 2, Henri Guaino, candidat malheureux aux dernières élections législatives, deviendra éditorialiste dans la matinale de Sud Radio.
Du côté du Parti socialiste, ce sont principalement des victimes de son implosion qui ont profité de cette opportunité pour s'assurer une place dans les médias l'année prochaine. Comme Thierry Mandon, l'ancien secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche qui a quitté la vie politique pour devenir le directeur général de l'hebdomadaire lancé par XXI et 6 Mois, Julien Dray apparaîtra sur LCI dans une émission politique hebdomadaire. Aurélie Filipetti, ministre de la Culture dans le quinquennat Hollande, et Gaspard Gantzer, ancien conseiller en communication de l'ancien président, deviennent tous les deux polémistes dans l'émission sur RTL, On refait le monde.
L'émission de Thierry Ardisson, Les terriens du dimanche, accueillera aussi une personne du monde politique. En effet, Raquel Garrido, la porte-parole de La France insoumise, a également annoncé qu'elle tiendrait une chronique hebdomadaire sur le programme diffusé par C8.
Mais pourquoi choisir les médias comme reconversion? Selon Nicolas Hubé, maître de conférences en sciences politiques à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne et spécialiste de la communication politique, c'est parce que la situation est avantageuse "pour les deux camps. D'une part, pour les médias, car les politiques savent parler en trente secondes et faire le buzz. D’autre part, pour les politiques, car ils gardent un capital de notoriété et ne disparaissent pas de la scène médiatique".
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