Menacée de mort, Ophélie Meunier a été placée sous protection policière
Poupées sans visage, enfants voilés, séparation entre les garçons et les filles, clientélisme électoral, les images du documentaire de "Zone interdite" sur l’islam radical diffusé le 23 janvier ont suscité de vives réactions, en particulier chez les candidats à la présidentielle. « La droite criant à l’islamisation, la gauche dénonçant une enquête à charge », relatait le journal Libération.
Suite à la diffusion de ce programme, la présentatrice de "Zone interdite" Ophélie Meunier, ainsi que le juriste Amine Elbahi qui intervenait dans le documentaire pour dénoncer les agissements islamistes, ont reçu des menaces de mort. Ils ont immédiatement été placés sous protection policière.
Peu surprise des réactions violentes que son documentaire a suscitées, Ophélie Meunier a déclaré qu’il était « important que l’on puisse dénoncer une idéologie dangereuse sans être taxé d’islamophobie. » Pourtant, le producteur de l’émission Toni Comiti déplore un manque de soutien de la profession : « Nos confrères, les associations de journalistes, les syndicats ne nous soutiennent pas beaucoup », a-t-il regretté.
Dénonçant le manque de courage de nombreux médias qui ont choisi de détourner le regard de ces sujets sensibles, l’avocat de Tony Comiti Productions, Richard Malka, rappelle que « ce qui fait qu'on est en danger, c'est qu'on est seul. S'il y a 1 000 personnes qui disent la même chose, alors il n'y a plus de menace possible, il n'y a plus de cible possible. C'est d'être ensemble, courageux, debout, refusant les pressions qui fait que l'on répondra à ces terroristes intellectuels. »
@ophmeunier placée sous protection policière suite au reportage de @ZoneInterdite sur l'Islamisme
— RTL France (@RTLFrance) January 31, 2022
Maître #RichardMalka : "Une menace de mort contre un journaliste c'est insupportable, inacceptable. C'est la loi du silence, de la terreur"
#RTLSoir avec @marioncalais pic.twitter.com/hxCKct4XgY
Finalement, plusieurs sociétés de journalistes finiront par exprimer leur soutien à Ophélie Meunier. Parmi elles, le Figaro, le Parisien, France 2, LCI et d’autres.
La liberté d’expression est le résultat de nombreux et longs combats, et ne peut être empêchée en démocratie. Nous ne devons jamais laisser gagner ceux qui veulent nous empêcher dans notre mission d’informer. C'est la raison pour laquelle nous apportons notre vif soutien à Ophélie Meunier et ses collègues, à son producteur Toni Comiti ainsi qu’à Amine Elbahi.
« Notre liberté dépend de la liberté de la presse, et elle ne saurait être limitée sans être perdue. » Thomas Jefferson (1743-1826).
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