Pierre Moscovici : "c'est aux Grecs de choisir librement leur destin"

Pierre Moscovici était l'invité de RTL ce mardi matin. Le Commissaire européen et ancien ministre de l'Economie a affirmé sa volonté de voir la Grèce rester dans la zone euro après l'annonce de nouvelles élections en 2015 puis est revenu sur la situation de l'économie en France.

Elections grecques

"C'est la démocratie. Les Grecs vont librement choisir leur futur dirigeant légitime. Il faut accepter ce processus. Je n'ai pas à donner une quelconque consigne de vote, à peser sur une élection"

"La zone euro est beaucoup plus solide qu'en 2009/2010. Les différents pays de la zone euro se portent beaucoup mieux. Il n'y a pas à avoir peur. En revanche, ce que je souhaite, c'est que le processus électoral débouche sur un choix pro-européen. Nous souhaitons que la Grèce reste dans la zone euro. C'est bon pour la zone euro, c'est bon pour la Grèce".

"Quelque soit le parti qui l'emporte, les engagements qui ont été pris par la Grèce doivent être tenus. Après, c'est aux Grecs de choisir librement leur destin".

"Le taux de croissance de la Grèce est  à 3% et le chômage baisse (…). Le peuple grec a fait des efforts et ils commencent à porter leurs fruits".

 

Poussée du Front National en France

"Il y a l'euro qui est une monnaie forte, attractive. Il va y avoir un 19^e pays, la Lituanie, qui va adhérer le 1^er janvier. L'euro continue d'attirer. Les français sont très majoritairement attachés à l'euro. C'est une erreur de contester l'euro".

"La Commission européenne n'est pas là pour dire pour qui il faut voter. En revanche, elle est là pour dire qu'il y a une voie européenne, une monnaie unique. Nous devons la préserver, c'est un bien commun".

 

Interview de Manuel Valls pour le quotidien espagnol "El Mundo"

"Je ne suis pas aujourd'hui dans la politique française. C'est un pays qui avait pris du retard en matière de compétitivité. Et ce retard il faut le combler. Ces réformes vont dans le bon sens. On a besoin de déverrouiller l'économie française".

"Le principal problème de la France et de l'Europe c'est le déficit d'investissement. Quand on investi pas on ne prépare pas l'avenir".

"Si on veut que la France et l'Europe restent dans le peloton de tête mondial, alors il faut réformer. C'est sans doute ça qu'à voulu dire Manuel Valls".

Loi Macron: "Ce qui m'intéresse c'est de savoir si cette réforme va dans la bonne direction et est de nature à créer suffisamment d'embauches et en même temps réduire les déficits. La France a besoin de se réformer sérieusement".

"Nous avons vraiment besoin d'une économie française plus forte. L'Europe a besoin d'une France forte".

Travail le dimanche: "Je crois qu'il faut traiter ça de manière très pragmatique. Ce qui compte c'est une politique qui avance, qui est adapté aux besoins des citoyens".

 

Législative partielle dans le Doubs

"Je ne souhaite pas l'élection d'un député Front national. Ce que je sais c'est que le parti socialiste a de très bons candidats. Laissons les électeurs décider".

"Ce qui compte c'est qu'il y ait de la constance dans les choix".