Présidentielle : Macron soutenu par Chirac (petit-fils)
Pour tout bagage (ou presque) il a vingt ans. Et s'il n'a une rose au bout des dents, comme chantait le poète, le jeune Martin Rey-Chirac, petit-fils de, a choisi de s'engager pour le candidat "et de gauche et de droite" Emmanuel Macron. Le journal L'Opinion révèle ainsi ce lundi 13 que le fils de Claude Chirac, cadette de Jacques et Bernadette, a adhéré l'année dernière à "En Marche!", rejoignant ainsi de nombreuses figures historiques de la Chiraquie.
"Il n’a même pas attendu que la primaire de la droite ait eu lieu", a commenté un élu LR cité par le quotidien à propos du ralliement de Martin Rey-Chirac. Peu connu du grand public, le petit-fils adoré de Jacques Chirac, car l'un des rares hommes de la famille, était pourtant jusqu'ici resté éloigné de tout engagement politique. Elève "plutôt moyen" de l'avis général, le jeune homme avait été initié à l'art par son grand-père et a intégré en 2015 grâce aux relations familiales la célèbre maison anglaise de vente aux enchères Christie's propriété de François Pinault, grand ami de la famille, révélait l'an passé VSD.
Ayant grandi sous les flashs des photographes, comme lorsqu'il apparaissait sur les genoux de son grand-père en Une de Paris Match en 2000, Martin restait toutefois assez discret dans les médias. Hormis peut-être le vibrant hommage qu'il a rendu à son aïeul lors de l'inauguration qui lui était dédiée au musée du quai Branly, en 2016.
Il n'en était pas moins présenté par certains comme "l'héritier" de la dynastie Chirac. Pas étonnant donc que, au moment de choisir un camp, il ait rechigné à mettre ses pas dans ceux des sarkozystes et des fillonistes, dont le champion avait dit de son grand-père après avoir été chassé du gouvernement, en 2005: "Quand on fera le bilan de Chirac, on ne se souviendra de rien... Sauf de mes réformes".
Hormis peut-être François Baroin, "fils spirituel" de Jacques Chirac, le gros des troupes de l'ancien président a ainsi largement rejoint Emmanuel Macron. Jean-Paul Delevoye, Renaud Dutreil, Jean Arthuis, Anne-Marie Idrac, Jean-Jacques Aillagon, Alain Madelin, Dominique Tiberi... la liste dressée par L'Opinion est longue. Sauf que contrairement à d'autres, Martin Rey-Chirac n'a donc pas envisagé de se ranger derrière Alain Juppé, aux côtés duquel sa mère Claude notamment s'était affichée, et choisi sa propre voie.
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