Primaire à droite : Wauquiez veut "encore moins de petites phrases" entre les candidats
Laurent Wauquiez, président par intérim du parti Les Républicains, a demandé ce samedi 15 aux sept candidats de la primaire de la droite de faire "encore moins de petites phrases, encore moins d'attaques contre les autres", lors des deux prochains débats télévisés. Le parti a "une priorité, une seule: du rassemblement, encore du rassemblement, toujours du rassemblement", a affirmé M. Wauquiez, lors d'une réunion de nouveaux adhérents LR, au siège du parti. "La primaire, c'est très bien, la compétition, c'est normal. Dans notre famille politique, on aime qu'il y ait de la compétition mais pas de querelles. Mon obsession à moi: je ne veux pas de divisions à l'intérieur de notre famille politique durant cette primaire", a insisté ce proche de Nicolas Sarkozy.
Selon lui, "le débat (de jeudi 14) s'est bien passé. Pour être très honnête, si j'ai un conseil à leur donner, c'est: +encore moins de petites phrases, encore moins d'attaques contre les autres. Exposez vos idées en positif plutôt que de passer votre temps à critiquer ceux du voisin. Exprimez ce que vous voulez proposer plutôt que de critiquer ceux qui sont à côté de vous+". "La primaire doit se faire en positif. Nous avons infiniment plus de points qui sont nos valeurs communes, que de points qui nous divisent et nous opposent", a-t-il assuré.
Aux adhérents rassemblés dans une salle comble, il a lancé: "Votez et faites voter, mais faites-le sans critiquer, sans dénigrer. Soyez intraitables avec tous les candidats qui pratiquent le jeu des petites attaques". "Notre obsession à nous, c'est le 28 novembre, c'est le jour d'après", a-t-il martelé. M. Wauquiez, également président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a également dénoncé "l'effondrement de l'autorité du président de la République". "Ce n'est pas bon, ce n'est pas sain du tout", a-t-il dit en allusion aux propos de François Hollande rapportés dans un livre par deux journalistes du Monde. "François Hollande n'est pas taillé pour le costume du président de la République française", a-t-il fustigé.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.