Primaire à gauche : finalement Sylvia Pinel et le PRG y participeront
La présidente du Parti radical de gauche (PRG), Sylvia Pinel, a été investie ce mercredi 14 par son parti pour participer à la primaire organisée par le PS, où elle sera la seule femme candidate, a annoncé le PRG à l'AFP.
Par 152 voix pour sa participation à la primaire contre 49 pour une candidature autonome (12 abstentions), le comité directeur du PRG a décidé de présenter Mme Pinel à cette primaire, à laquelle ce partenaire de la majorité refusait de participer avant que François Hollande ne renonce à briguer un deuxième mandat.
"L'argument du débat a été assez vif car un certain nombre de militants ne voulaient pas se prêter à ce qu'ils appellent un congrès du Parti socialiste", a expliqué à l'AFP Guillaume Lacroix, vice-président du PRG.
Il a ajouté que le vote final actait que le PRG, "à la suite de l'annonce du président de la République, agissait en responsabilité", et que "le meilleur moyen pour que cette primaire soit une réussite est qu'elle soit ouverte aux forces de gauche" capables d'être au second tour de la présidentielle. "Les radicaux apportent leur pierre à l'édifice du rassemblement et présentent une candidate femme, jeune, qui incarne le renouvellement", a-t-il ajouté.
Le 26 novembre, le PRG et Génération écologie avaient investi Mme Pinel, 39 ans, candidate à la présidentielle pour une campagne autonome. L'ancienne ministre des gouvernements Ayrault et Valls avait elle-même observé qu'après le retrait de M. Hollande, son "parti se réinterroge(ait)".
Le PRG avait claqué la porte de la Belle alliance populaire (BAP) au mois de juin, furieux que le PS décide sans concertation d'organiser une primaire et opposé à ce qu'un président en exercice ait à s'y plier.
La semaine dernière, le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, avait rappelé qu'en tant que membre fondateur de la BAP, le PRG était le bienvenu dans la primaire, contrairement à d'autres partis comme le MRC ou Nouvelle Donne qui devraient rester à la porte faute de s'être engagés dans la BAP.
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