Centrafrique : l'humanitaire française Claudia Priest a été libérée
Le nombre d'otages français retombe désormais à zéro. La Française Claudia Priest enlevée lundi 19 à Bangui par des miliciens anti-balaka a été libérée, a annoncé ce vendredi en début de soirée le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. "Notre compatriote Claudia Priest, qui avait été enlevée en début de semaine en République centrafricaine, est enfin libre. C'est un immense soulagement pour tous ceux qui ont œuvré à ce dénouement heureux", a-t-il déclaré.
Via Twitter, le ministre des Affaires étrangères a remercié, en particulier "le gouvernement centrafricain, les autorités religieuses et l'archevêque de Bangui". Même soulagement pour François Hollande qui s'est réjoui dans un communiqué de la libération de l'otage, et a"salué l'engagement des autorités centrafricaines".
Après 4 jours de captivité, Claudia Priest et son collègue centrafricain, le frère Gustave, également enlevé, seraient en bonne santé. Pour le moment, aucune information sur les conditions de leur libération et d'éventuelles contreparties n'a circulée.
Jeudi 22, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, avait déclaré que cet otage faisait"l'objet de discussions avec l'archevêque de Bangui". "Nous savons où elle est. Nous souhaitons que la discussion et la négociation avec les autorités religieuses puissent aboutir", avait-il aussi affirmé.
En Centrafrique depuis le 6 janvier pour une mission humanitaire, la Française de 67 ans, qui devait quitter le pays le lendemain de son enlèvement, avait été kidnappée lundi 19, à Bangui par des miliciens anti-balaka. Ses ravisseurs, connus notamment pour leur violence, demandaient en échange de sa libération celle de leur chef, Rodrigue Ngaïbona, dit "général Andjilo", arrêté samedi 17 à Bouca (nord-est du pays) par les Casques bleus.
Depuis la libération de Serge Lazarevic le 9 décembre dernier après plus de trois ans de captivité, il ne restait plus aucun otage français dans le monde. François Hollande avait alors exhorté les Français à éviter les zones à risques. C'est la première fois qu'un ressortissant Français avait été pris en otage en Centrafrique depuis le début de l'opération Sangaris en décembre 2013.
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