Des données de l’armée américaine remettent en cause le discours sur la sécurité des vaccins
Au cours d’une audition au Sénat organisée par Ron Johnson, l’avocat Thomas Renz, qui représente des clients attaquant les obligations vaccinales, a présenté les chiffres issus de la base de données d’épidémiologie médicale de la défense, qui montrent un explosion des pathologies des militaires américains pour l’année 2021, année où la vaccination a été mise en place dans tout le pays.
Lundi 24 janvier, le sénateur républicain Ron Johnson organisait une nouvelle audience au Sénat intitulée "Covid-19 : Une seconde opinion" (document contenant une version courte de 38 minutes et une version longue de 5 heures). Une audition qui a permis à un groupe de médecins et d'experts médicaux d’offrir un point de vue différent sur la réponse à la pandémie, l'état actuel des connaissances en matière de traitements précoces et hospitaliers, l'efficacité et la sécurité des vaccins. L’occasion de faire un bilan de ce qui a bien ou mal fonctionné, ce qui devrait être fait maintenant et ce qui doit être envisagé à long terme. Plusieurs médecins et scientifiques de très grande renommée dont Peter McCullough, Pierre Kory, Robert Malone, Richard, Urso, Pierre Kory, Ryan Cole ou Theresa Parks y ont contredit le discours officiel en témoignant de très nombreuses anomalies.
Mais le témoignage le plus choquant est venu de l’avocat Thomas Renz, avocat de l'Ohio.
Rappelant les alertes lancées par les docteurs Theresa Long, Samuel Sigoloff et Peter Chambers, trois membres de l’armée américaine qui ont révélé l'importance des effets secondaires après la vaccination, il est venu exposer des données de facturation médicale - passage obligé pour tout diagnostic médical dans l’armée - provenant de la base de données d’épidémiologie médicale de la défense (DMED). Ce système informatique de la Direction de la surveillance de la santé des forces armées (AFHSB) qui permet d’interroger à distance des données médicales anonymes du personnel militaire est un programme de surveillance épidémiologique conçu dans le but de détecter les épidémies, mais également l’ensemble des pathologies afin de s'assurer que les soldats sont opérationnels. Par conséquent, au-delà de la question de santé publique, il s'agit de sécurité nationale.
Voir aussi: Theresa Long, médecin de l’armée américaine, alerte sur la vaccination contre le Covid-19
Que révèle cette base de données ?
Une augmentation très importante des pathologies au cours de l’année 2021
Détaillant toutes les données qu’il prévoit d’utiliser pour l’ouverture d’une commission d’enquête nationale qui devrait se tenir devant un tribunal fédéral, l’avocat Thomas Renz annonce des chiffres très inquiétants pour l’année 2021, en établissant une comparaison avec les chiffres des années précédentes dont il fait une moyenne sur cinq ans, de 2016 à 2020.
Toutes pathologies confondues, le nombre de maladies enregistrées était en moyenne de 2 millions par an, un nombre qui variait peu d’une année à l’autre. L’année 2021 a marqué un tournant puisque ce chiffre est passé à 21,5 millions pour les 11 premiers mois de l’année, ce qui représente une augmentation de 941%, alors que l’année n’était pas encore terminée. Cette explosion des pathologies recensées n’a pas eu lieu en 2020, année du Covid, mais en 2021, année de la vaccination de masse, les membres de l’armée américaine étant vaccinés à hauteur de 96 %. Il est important de comprendre que ces chiffres ne représentent pas le nombre de personnes individuelles diagnostiquées avec diverses affections, mais le nombre total de codes de diagnostic renseignés. Une personne souffrant de maladie auto-immune va consulter plusieurs fois avec de multiples visites en ambulatoire ou hospitalisation, et ainsi accumuler plusieurs données de facturation médicale.
L’incidence des fausses couches dans l’armée a connu une augmentation de 300 % par rapport à la moyenne sur cinq ans. Celle-ci était de 1499 cas par an tandis qu’au cours des 10 premiers mois de l’année 2021, elle était de 4182. Un chiffre qui interroge, au regard des discours relayés par certains membres de la santé publique qui affirment que le Covid expose les femmes à un risque plus élevé de fausses couches.
Outre ces diagnostics, l’avocat est également revenu sur les problèmes neurologiques croissants, indiquant une augmentation de plus de 1048 % des pathologies neurologiques qui affectent les militaires, passant d’une moyenne de 82 000 par an à 863 000.
Par ailleurs, d’autres chiffres non mentionnés au cours de cette audience ont été confiés au sénateur Johnson, chiffres qu'il a indiqués dans sa lettre au Secrétaire de la défense Lloyd J Austin, le 1er février 2022.
Mais l'ensemble des pathologies ont été enregistrées par Thomas Renz dans un document qu'il met à disposition en ligne.
- Une augmentation de 2191% de l’hypertension
- Une augmentation de 894% des tumeurs malignes de l’œsophage
- Une augmentation du 680% de la sclérose en plaques
- Une augmentation de 624% des tumeurs des organes digestifs
- Une augmentation de 551% du syndrome de Guillain-Barré
- Une augmentation du cancer du sein de 487%
- Une augmentation de 487% des tumeurs démyélinisantes
- Une augmentation de 474% des tumeurs malignes des glandes endocrines
- Une augmentation de 472% de l’infertilité féminine
- Une augmentation de 468 % des embolies pulmonaires.
- Une augmentation des migraines de 452%
- Une augmentation du dysfonctionnement ovarien de 437%
- Une augmentation du cancer des testicules de 369 %
- Une augmentation de la tachycardie de 302 %
- Une augmentation de 269 % des infarctus du myocarde
- Une augmentation de 291 % des paralysies de Bell
- Une augmentation de 156 % des pathologies congénitale des enfants de militaires
Le cancer longuement évoqué lors de l’audition au Sénat
Regrettant que peu de personnes s’intéressent à l’augmentation de cette pathologie, Thomas Renz remercie Ryan Cole, venu témoigner au cours de cette séance de ce qu’il avait observé en tant qu’anatomo-pathologiste et de ce que certains de ses collègues oncologues et radiologues lui avaient rapporté ; des patients dont les cancers étaient contrôlés connaissent à nouveau une progression rapide tandis que certaines pathologies présentent des formes étranges plus difficilement identifiables.
Étayant les propos du docteur Cole, le sénateur Johnson raconte avoir été joint par des soignants qui ne veulent pas se faire vacciner après avoir observé la reprise rapide de certains cancers en rémission chez leurs patients.
Selon la scientifique Theresa Parks, ce phénomène pourrait s’expliquer par la dérégulation immunitaire que ces injections pourraient provoquer notamment au niveau de la protéine P53, un anti-oncogène qui se lie à l’ADN pour favoriser l’expression de gènes pour réparer les dommages cellulaires. Cette protéine, dont le rôle est d'empêcher les cellules endommagées de se transformer en cellule cancéreuse, pourrait interagir avec la protéine Spike vaccinale, et ne plus de jouer son rôle de catalyseur de tumeur notamment en induisant l'apoptose (suicide des cellules).
Voir aussi : Covid-19 : Spike, ARN et "vaccins"… Et si on lançait les études préalables ?
Si ce phénomène était avéré, cela expliquerait l’augmentation de près de 300 % des diagnostics de cancers, passant d’une moyenne de 38 700 cas sur les cinq dernières années pour atteindre les 114 645 au cours de 11 premiers mois de l’année 2021.
La bataille des chiffres
Les augmentations du nombre de certaines pathologies avaient été révélées par des lanceurs d’alerte et consignées par l’avocat Thomas Renz. Cependant, depuis la révélation de ces données par Thomas Renz mais également par l’avocate des droits de l’homme Leigh Dundas qui collabore avec lui sur ce dossier, les chiffres ont été changés en fin d’année. Ainsi, les écarts spectaculaires entre les années 2016-2020 et les 10 ou 11 premiers mois de l’année 2021 ont simplement disparu.
Suite à ces changements, ces lanceurs d’alerte, qui avaient pris soin de se filmer en consultant la base de données, en ont informé leurs avocats qui ont présenté les chiffres originaux et les modifications apportées depuis.
Voici quelques exemples :
Immédiatement après la diffusion de ces chiffres, Jeff Cercone, contributeur à Politifact, a commis un "fact-check" (une vérification des faits) expliquant que les chiffres de 2016 à 2020, massivement sous-évalués en raison d’une défaillance informatique, étaient erronés, donnant à tort l’impression que cela a explosé en 2021.
S’il est curieux que personne ne se soit rendu compte de ce bug auparavant, il est encore plus surprenant d'observer que ces changements n’ont concerné que les pathologies pour lesquelles le vaccin aurait pu être la cause d’événements indésirables. En effet, des pathologies comme la maladie de Lyme n’ont fait l’objet d’aucun ajustement.
Suite à ces événements, le sénateur Johnson s’est emparé du dossier en écrivant une lettre au secrétaire de la Défense Lloyd Austin, le 24 janvier 2022, suite aux allégations selon lesquelles les données auraient été falsifiées, lui demandant de conserver tous les documents se rapportant aux données enregistrées dans le DMED.
Le 1er février 2022, dans un nouveau courrier, le sénateur du Wisconsin lui demande d’expliquer ces hausses de diagnostics enregistrées et de l’informer des actions du DoD pour enquêter sur la cause profonde de l’augmentation de toutes ces pathologies. Par ailleurs, il lui demande d’expliquer pourquoi et quand ces données ont été changées et d’identifier les personnes qui ont pris l’initiative d’opérer ces modifications.
Si aucune vérité n'a été établie pour le moment, il faudra faire toute la lumière sur le changement soudain de ces données en suivant les interrogations et l'enquête menées par les avocats Thomas Renz et Leigh Dundas et portées par Ron Johnson, afin de savoir s'il y a eu malversations ou pas. Si la falsification des chiffres venait à être avérée, la bataille juridique pour établir la responsabilité vaccinale pourrait prendre des décennies dans un pays qui depuis 1986, a mis en place un système de lois offrant une grande protection aux entreprises pharmaceutiques.
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