Kim Jong-un qualifie Donald Trump de "gâteux mentalement dérangé" et menace de le "faire payer"
La guerre des mots continue entre Kim Jong-un et Donald Trump, faisant craindre un conflit global allant au-delà de simples échanges verbaux tendus. Alors que les Etats-Unis ont mis en place un nouvel arsenal de sanctions pour dissuader Pyongyang d'attaques nucléaires, le dirigeant nord-coréen a fait la sourde oreille et a répliqué ce vendredi 22 dans les médias d'Etat aux menaces de Donald Trump, proférées lors de son discours à l'ONU mardi 19.
Pour rappel, Trump avait qualifié la Corée du Nord "d'Etat voyou" et de "régime vicieux et corrompu". Ajoutant que s'il sentait la sécurité de ses administrés et de ses alliés en danger, il n'aurait pas d'autre choix "que de détruire totalement la Corée du Nord".
"Ses remarques m'ont convaincu, plutôt que de m'effrayer ou de m'arrêter, que la voie que j'ai choisie est correcte et que c'est celle que je dois suivre jusqu'au bout", a répliqué Kim Jong-un, pas le moins du monde intimidé par les remontages de bretelles que lui inflige Donald Trump depuis quelques jours.
Mais il ne s'est pas arrêté là. Il a affirmé être prêt à faire payer le président des Etats-Unis pour "la plus féroce déclaration de guerre de l'histoire", selon lui. "Je ferai payer cher à l'homme à la tête du commandement suprême aux Etats-Unis son discours. (…) Je disciplinerai par le feu le gâteux américain mentalement dérangé".
Le dictateur nord-coréen pourrait donc faire usage prochainement de "contre-mesures radicales", autrement dit procéder à un nouvel essai nucléaire. Il envisage même de faire exploser "une bombe H d'une puissance sans précédent dans l'océan Pacifique", comme l'a déclaré son ministre des Affaires étrangères.
Dans une tentative de médiation, Wang Yi, ministre chinois des Affaires étrangères, a demandé à la Corée du Nord de calmer ses ardeurs et de "sortir de cette voie dangereuse". Et a aussi rappelé aux Etats-Unis qu'ils avaient une promesse de non-agression à tenir.
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