Moralisation : quand une présidente REM de commission évoque un groupe "vautré", "qui dort"
La présidente de la commission des Lois de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet (REM), a critiqué mercredi l'attitude de certains collègues sur le projet de loi de moralisation de la vie publique, évoquant un groupe "vautré" et "qui dort", alors qu'elle pensait son micro coupé.
"On a un groupe qui dort, qui sait pas monter au créneau, qui est vautré", a glissé la députée des Yvelines au vice-président de la commission, Stéphane Mazars (REM), à la fin de la réunion du matin consacrée à ce texte emblématique du début du quinquennat d'Emmanuel Macron.
"On a une responsable de texte qui est inexistante, c'est comme si elle était à Nouméa sur une chaise longue", a aussi déclaré cette avocate de profession au sujet de Paula Forteza, selon l'enregistrement vidéo en ligne sur le site internet de l'Assemblée.
"Naïma, elle fait ce qu'elle peut", a ajouté la présidente de commission à propos de Naïma Moutchou, cheffe de file des députés REM pour la commission.
reb/ic/frd/sd
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.