Un volleyeur international français, Earvin Ngatpeth, agresse un contrôleur de la SNCF
Earvin Ngapeth est l'une des stars de l'équipe de France de volley-ball qui a récemment remporté la Ligue mondiale à Rio de Janeiro au Brésil. Cependant, le champion s'est illustré ce mardi d'une façon nettement moins glorieuse. Earvin Ngapeth a été interpellé et entendu par la police après avoir agressé un contrôleur de train. Les faits se sont déroulés gare Montparnasse, sur un TGV reliant Paris à Bordeaux.
Les motifs de cette agression semblent encore flous à l'heure actuelle. La SNCF a expliqué que le sportif avait demandé au contrôleur de retarder le départ du train car certains de ses proches qui voyageaient avec lui étaient en retard. Une demande auquel l'agent ferroviaire n'a pas accédé. Le ton serait monté et le volleyeur aurait asséné plusieurs coups de poing au visage du contrôleur. Une version confirmée par le syndicat UNSA ferroviaire.
"Alors que l’heure du départ du train avait sonné, l’ASCT (agent du service commercial train) de Bordeaux n’a pas accédé à la demande du capitaine de l’équipe de France de Volley-ball (il n'est pas capitaine, NDLR), qui était d’attendre un de ses joueurs en retardant le départ du TGV. La réaction ne s’est pas fait attendre, l’ASCT a été agressé physiquement. Blessé à l’arcade sourcilière, l’agent s’est rendu immédiatement au commissariat, soutenu par la Direction des Trains pour déposer plainte", a écrit le syndicat dans un communiqué.
Les collègues de l'agressé ont fait valoir leur droit de retrait et sont en négociations avec la direction, précise la section CGT-Cheminot de Bordeaux, car "en quinze jours, c'est la deuxième agression sur cette ligne".
Earvin Ngapeth, âgé de 23 ans, a déjà été condamné en décembre 2014 pour des faits de "violences en réunion". Il a aussi été exclu temporairement de l'équipe de France pour son comportement lors du championnat du monde en 2010. Le parquet se réserve le droit de le convoquer à une date ultérieure pour des poursuites.
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