Aisne : le chien retrouvé en état de décomposition n'aurait pas été maltraité
Le chien retrouvé dans un état de décomposition avancé mercredi 29 par la SPA d'Hirson, dans l'Aisne, n'aurait pas été maltraité. Les résultats de l'autopsie suggèrent en effet que l'animal était atteint d'une maladie infectieuse.
Les propriétaires de l'animal, nommé Orca, ont même consulté un vétérinaire à trois reprises pour essayer de comprendre quel mal le rongeait, toujours selon le gendarme. En outre, un traitement, visiblement peu efficace, avait été mis en place.
"Nous utilisons le conditionnel car tout reste à confirmer, mais il n'y aurait pas eu d'acte de cruauté", a expliqué Joël Kerleau, le chef d'escadron d'Avesne-sur-Helpe qui est chargé de l'affaire, à La Voix du Nord.
Pour rappel, la SPA d'Hirson avait publié sur Facebook des photos du chien qu'elle venait de recueillir. En état de décomposition avancée, "sa peau était comme du carton, elle tombait en lambeaux. Sa chair laissait voir des tendons à vif, c'était horrible", il était pourtant toujours vivant.
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C'était un proche des propriétaires, alerté par la santé du chien qui vivait dans une cabane au milieu d'immondices, d'ordures et de sacs de ciments, qui avait contacté la SPA. Les lésions de l'animal se sont toutes déclarées en moins de trois semaines.
Face à l'état de santé pitoyable de l'animal, l'association avait été obligée de l'euthanasier. La publication sur le réseau social avait été partagée et commentée des milliers de fois et a même donné lieu à une pétition sur le site change.org. Celle-ci demandait "justice" pour Orca.
Les propriétaires du chien ont fait l'objets de très vives critiques et même de menaces sur Internet et dans la rue. Des internautes ont divulgué leur nom et leur adresse. Taxés de maltraitance et accusés d'avoir brûlé leur chien à l'acide, sans preuves puisque l'enquête n'a rien révélé de tel pour le moment, ils ont vu leur logement dégradé et certaines vitres brisées. La SPA ou encore la Fondation Brigitte Bardot ont cependant porté plainte pour maltraitance samedi 2 décembre. L'enquête et l'autopsie, dont de plus amples résultats seront bientôt dévoilés, devront déterminer ce qu'il est arrivé à l'animal.
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