Carnaval de Cologne : une journaliste victime d'attouchements en plein direct (VIDEO)
Les directs peuvent parfois réserver de mauvaises surprises. Esmeralda Labye, une journaliste belge de la chaîne RTBF, en a malheureusement fait les frais jeudi 4 lors du coup d'envoi du carnaval de Cologne. En plein direct, elle a été victime d'attouchements et de gestes obscènes de la part de trois jeunes hommes, visiblement ivres.
"Lorsque je débute mon intervention à 13h14, deux ou trois hommes monopolisent l'attention. Je ne les vois pas puisque je me concentre sur mon direct. Je reçois alors un baiser dans le cou", a-t-elle raconté sur le site de la RTBF avant de poursuivre: "presque immédiatement, un jeune Allemand vient chanter dans mon oreille: +voulez-vous coucher avec moi ce soir?+. Puis, je sens deux mains se poser sur mes épaules. Je perçois que la personne derrière moi mime un geste obscène, une pratique sexuelle qui n'a pas raison d'être devant une caméra".
Une fois le duplex terminé, la journaliste a ensuite senti deux mains se poser sur sa poitrine. "A ce moment précis, je perds mon calme. Sachant le direct terminé, je me retourne et leur dis, en anglais: +vous faites ça une fois, pas deux! Vous ne me touchez pas, vous ne me touchez pas+. Les trois imbibés ne semblent pas comprendre pourquoi je m'énerve, mais ils quittent les lieux sans un mot".
Quelques heures après ce dérapage sexiste, la mairie de Cologne a présenté ses excuses à la chaîne et à sa journaliste. De son côté, la chaîne, qui a précisé ne pas vouloir rediffuser les images de ces "comportements dégradants", a décidé de déposer plainte, précisant que l'incident "n'a pas de lien avec ce qui s'est produit dans la même ville le 31 décembre, si ce n’est bien sûr, le non-respect des femmes semble ici partagé par des hommes de tous horizons". Le soir du Nouvel An à Cologne, 766 plaintes, attribuées en majorité à des migrants, avaient été déposées dont 497 pour des faits d'agressions sexuelles.
(Voir ci-dessous la vidéo de l'agression en plein direct):
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.