Disparition de la petite Maëlys : le père a eu une altercation au cours du mariage avec Nordahl L., le principal suspect
C'est le magazine Paris Match qui dévoile l'information. Le soir de la disparition de la petite Maëlys, 9 ans, dans la nuit du 26 au 27 août à Pont-de-Beauvoisin (Isère) le père de la petite fille, a eu une altercation avec Nordahl Lelandais, le principal suspect de l'enlèvement, qui clame son innocence, et contre lequel aucune preuve formelle n'a été découverte à ce stade, mercredi 20.
Joachim de Araujo n'appréciait visiblement pas la proximité entre l'ancien militaire de 34 ans actuellement en détention préventive et sa fille. Nordahl Lelandais discutait en effet longuement avec l'enfant visiblement enthousiasmée par l'intérêt du trentenaire pour les chiens. L'homme a alors sorti son téléphone portable pour lui montrer des vidéos, a priori de ses animaux. Nordahl Lelandais était en effet dresseur canin de profession, que ce soit lors de ses cinq ans à l'armée ou dans la vie civile, même s'il a connu des déboires professionnels au point de revenir habiter chez ses parents.
D'après deux témoins, des invités du mariage, cités par le magazine "le père de Maëlys n’a pas apprécié que Nordahl montre à sa fille des vidéos". En outre, le père aurait reproché à l'homme de ne pas participer aux recherches.
La mère de Maëlys s'était déjà exprimée, via son avocat, dans les pages du Dauphiné Libéré, pour expliquer qu'à elle aussi le comportement de Nordahl Lelandais avait paru étrange, bien que sa fille l'ait décrit comme son "tonton" ou son "copain" . Elle ne l'avait pas non plus trouvé "spécialement concerné" par les recherches.
"Les parents se disent logiquement que cet homme détient les clés de l'affaire. Et dans la mesure où le temps presse, car il en va du devenir d'un enfant, ils invitent forcément le mis en examen à révéler enfin la vérité et en finir avec l'attente insupportable qui leur est imposée" expliquait l'avocat. C'était le 10 septembre. Depuis, hormis la fouille de lieux n'ayant pas révélé le moindre indice, l'enquête n'a pas avancé et le suspect n'a pas changé sa version des faits.
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