Dunkerque : un policier aspergé d'essence et gravement brûlé au visage
L'agression d'un de leurs collègues, gravement brûlé à Dunkerque (Nord), a provoqué la colère du syndicat de policiers Unité SGP qui a appelé à la fermeté contre l'auteur des faits. Cité par 20 Minutes, le syndicat demande que la préméditation soit retenue ainsi que l'intention de tuer.
Il s'agirait alors d'une tentative d'assassinat sur une personne dépositaire de l'autorité publique, punissable de la prison à perpétuité. Unité SGP demande notamment que le prévenu "fasse l'objet d'un traitement particulier de la justice".
Rappel des faits: le policier a été sévèrement brûlé alors qu'il tentait d'interpeller un suspect, lundi 13, à Dunkerque (Nord). Ses jours ne sont pas en danger et l'agresseur a été arrêté.
Il était un peu plus de 22 heures ce soir-là lorsque les forces de l'ordre sont appelées, suite à l'incendie d'un véhicule dans le quartier de Malo-les-Bains (ancienne commune aujourd'hui rattachée à Dunkerque).
A l'arrivée des policiers, l'auteur présumé de l'incendie aurait pris la fuite. Les forces de l'ordre se lancent alors à sa poursuite. La suite ressemble à un traquenard selon les premiers éléments. L'homme se serait caché pour attendre ses poursuivants. Ils les auraient ensuite aspergé de combustible par surprise avant d'y mettre le feu.
L'un des fonctionnaires a été gravement brûlé, notamment au visage, un de ses collègues a également été légèrement blessé. L'individu a pu être maîtrisé sur place et le policier sérieusement touché, un homme de 46 ans, transporté à l'hôpital. S'il se trouve dans un état grave, ses jours ne seraient pas en danger.
L'agresseur, placé en garde à vue, était déjà bien connu des services de police pour des faits de braquages et de cambriolages et avait déjà été incarcéré en 2014.
Ce mardi, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a exprimé son "dégoût" et son "indignation" face à ces faits. Faisant le parallèle mort fauché par un chauffard dans l'Aveyron vendredi 10, il a appelé pour les violences faites aux forces de l'ordre à "la plus grande sévérité".
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