Elle avait versé de l'acide sur son ex qui s'est suicidé de douleur, prison à vie
Les tortures infligées ont été si importantes que la victime avait préféré mettre fin à ses jours. L'auteure des faits, elle, pourrait les finir en prison. Berlinah Wallace, une Britannique a été condamnée mercredi 23 par un tribunal de Bristol: elle avait jeté de l'acide sur le corps de son ancien petit ami pendant son sommeil.
Les faits remontent à septembre 2015. L'accusée, une étudiante en mode, aujourd'hui âgée de 48 ans ne supporte pas sa rupture récente avec Mark van Dongen, qui avait 20 ans de moins qu'elle et qui l'a quittée pour une autre femme. Elle s'introduit alors par effraction chez le jeune homme pendant sommeil et verse sans aucune hésitation toute une bouteille d'acide sulfurique sur le corps du malheureux, qui ne porte qu'un simple sous-vêtement, qui se réveille en hurlant, aspergé de haut en bas du liquide qui le ronge atrocement.
Berlinah Wallace, elle, regarde son œuvre et ne viendra jamais en aide à son ancien petit ami se contentant de le regarder souffrir.
Le pauvre Mark van Dongen sombre dans le coma pendant quatre mois. Mais c'est à son réveil que l'horreur atteint son paroxysme: amputée de sa jambe gauche, il a perdu un œil, ne peut plus bouger sa tête et souffre constamment de douleurs provoquées par les ravages de l'acide.
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L'existence de celui qui avait encore la vie devant lui devient alors insupportable et face à l'absence d'espoir d'amélioration, Mark von Dongen demande que l'on abrège son calvaire. Il se rend en Belgique et est euthanasié à sa demande le 2 janvier 2017. Il avait 29 ans.
A la barre, Berlinah Wallace, qui n'avait pas d'excuses pour son geste, avait pourtant une carte à jouer: celle de ne pas voir ses actes qualifiés en meurtre, ce qui aurait entraîné la peine maximale. Elle n'a d'ailleurs pas tué stricto sensu Mark von Dongen. C'est d'ailleurs un étrange verdict qui sera finalement prononcé le mercredi 23: Berlinah Wallace n'est pas reconnuecoupable d'homicide mais de "jet de substance corrosive". Elle a été condamnée à la prison à perpétuité mais accompagnée d'une peine de sûreté de "seulement" 12 ans, à l'issue de laquelle une libération serait possible. Le père de la victime a fait savoir dans les médias son indignation.
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