Evreux : mort d'une petite fille d'une méningite foudroyante, une alerte déclenchée
Une petite fille de deux ans est décédée vendredi 26 des suites d’une méningite bactérienne foudroyante à Évreux ( Eure). L’Agence régionale de santé (ARS) a déclenché la mise en place d’une procédure sanitaire d’urgence.
La petite victime se trouvait à la crèche lorsqu'elle a été prise de vomissements et s'est mise à souffrir de maux de tête importants tout en présentant des raideurs au niveau de la nuque et des taches rouges sur tout le corps. Soit les signes avant coureurs d’une méningite à méningocoques. Malgré son hospitalisation en urgence au CHU, elle a succombé dans la soirée.
Immédiatement l'ARS a identifié les personnes pouvant avoir été en contact avec la petite fille décédée de cette maladie extrêmement contagieuse: 167 enfants et 31 personnels ont été identifiés. Toutes ces personnes ont été contactées, et la quasi-totalité se sont vues recommander un traitement antibiotique préventif.
Lire aussi - Herpes labial: un bébé meurt de la méningite, probablement après un baiser
"Nous avons tout mis en oeuvre pour que les familles puissent se procurer les traitements (...) Nous avons débloqué des stocks d'antibiotiques dans les hôpitaux pour approvisionner les pharmacies de garde", a fait savoir le docteur Benoit Cottrelle, responsable de la veille et de la sécurité sanitaire à l'ARS de Normandie, à France Bleu Normandie.
De son côté, la mairie d'Evreux a instauré une permanence afin d'identifier les personnes concernées par l'alerte. Le maire de la ville, Guy Lefrand, a demandé à ses administrés de ne pas céder à la panique: "Si vous n'avez pas été contacté par l'ARS, c'est que vous n'êtes pas concernés par le risque épidémique".
En effet, l’ARS a indiqué que le risque d’un autre cas mortel de méningite foudroyante demeurait très faible et que la situation était désormais sous contrôle.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.