Il se fait livrer un pistolet mitrailleur par La Poste, l'ancien détenu interpellé

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La rédaction de France-Soir
Publié le 19 mars 2019 - 11:27
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La Poste a été renvoyée en correctionnelle pour prêt de main d'œuvre illicite, après l'accident mortel en 2012 d'un coursier employé par un sous-traitant de sa filiale Coliposte
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© LOIC VENANCE / AFP/Archives
L'homme s'est fait envoyé une arme depuis les Etats-Unis par La Poste.
© LOIC VENANCE / AFP/Archives

Un trentenaire condamné en 2010 pour violences avec arme a été interpellé et mis en examen vendredi 15 par les douanes alors qu'il tentait de récupérer un pistolet mitrailleur. Il se l'était fait expédier par La Poste.

L'ancien détenu risque d'assez vite retrouver le chemin du monde carcéral. Un homme d'une trentaine d'années a été mis en examen vendredi à Angers (Maine-et-Loire) par les douaniers après avoir tenté de se faire livrer une arme à feu par La Poste, rapporte Ouest-France.

Les douaniers semblent avoir été alertés de cette tentative et l'homme a été arrêté au bureau de poste alors qu'il tentait de retirer le paquet expédié depuis les Etats-Unis. Il a été mis en examen pour importation d'une arme de catégorie A (qui concerne notamment les fusils d'assaut mais aussi l'ensemble des armes automatiques), dont la simple détention est punissable de cinq ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.

Voir: Les policiers contrôlent un conducteur ivre et tombent sur un djihadiste recherché

L'homme est par ailleurs connu de la justice pour des faits de violences avec arme sur un policier qui lui avaient valu en 2010 une peine de sept ans de prison, confirmée l'année suivante en appel. L'homme n'avait donc même pas le droit de détenir une carabine à plombs d'une puissance supérieure à 20 joules.

L'enquête devra notamment déterminer dans la poursuite de quel objectif l'ancien détenu cherchait à se procurer une arme automatique. Ouest-France évoque la proximité de l'individu avec David Pagerie, un islamiste angevin condamné en première instance en 2016 pour consultation "habituelle" de sites djihadistes, mais relaxé en appel. Si l'homme qui a été interpellé vendredi s'est converti à l'Islam en prison, il ne serait pas considéré comme radicalisé.

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