Toulouse : le Samu lui diagnostique de l'aérophagie, il meurt d'un infarctus
C'est un nouveau fait de mauvais diagnostic de la part du Samu qu'a relaté samedi 2 la Dépêche du Midi. Une enquête a été ouverte suite a la mort d'un homme de 35 ans, Djilali Messerdi, le 11 juillet 2016 à Roquettes, près de Toulouse.
Ce jour là il était victimes de fortes douleurs à la poitrine et avait contacté le Samu. En ligne, le régulateur lui avait alors diagnostiqué de l'aérophagie et l'avait prié de rappeler le 15 si son état ne s'améliorait pas.
Entre temps, les parents du trentenaire avaient contacté les pompiers. Là encore, il n'ont pas été secouru.
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Le père du patient, qui avait reconnu les symptômes de l'infarctus puisqu'il en avait déjà fait trois, a alors pris sur lui d'emmener son fils à l'hôpital.
Djilali Messerdi n'arrivera jamais jusqu'à l'établissement. "Arrivé à l'embranchement de Muret, il est décédé. Des gens m'ont aidé et les pompiers sont arrivés. Il a été transporté à Rangueil où son décès a été constaté. Une autopsie a été réalisée. Elle a confirmé l'infarctus", a témoigné son père.
Un mois plus tard, le père de famille a donc porté plainte contre X pour "que la vérité soit faite sur le traitement" de son fils par les services d'urgence.
De nombreux drames du genre ont été médiatisés après la révélation de la mort de Naomi Musenga, en décembre dernier. La jeune femme avait succombé à une défaillance multiviscérale à l'hôpital universitaire de Strasbourg après avoir été (très) tardivement secourue par le Samu.
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