Un enfant de 8 ans, soupçonné d'être homosexuel, torturé à mort : la mère devant la justice
Pour les faits abominables qui s'étaient déroulés en 2013, le beau-père a déjà été condamné à mort par la justice américaine. C'est maintenant à la mère de faire face à la justice.
Pearl Sinthia Fernandez devait en effet répondre de complicité pour la mort de son petit Gabriel, âgé de huit ans et massacré par son beau-père un jour de mai 2013. Ce jour-là, les secours découvrent à Palmdale, en Californie, un enfant mort après que les parents aient appelé les secours. Le garçonnet avait le crâne fracturé, les côtes cassées, la peau brûlée et plusieurs dents arrachées. Il était déjà trop tard pour le sauver.
Rapidement, les enquêteurs vont comprendre que le petit est mort sous les coups de son beau-père qui l'a torturé à plusieurs reprises. Les investigations ont montré que l'homme, un trentenaire d'origine hispanique, battait régulièrement l'enfant et l'obligeait le soir à dormir chevilles et poignets entravés, une chaussette dans la bouche.
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Mais pourquoi l'homme détestait-il à ce point cet enfant à qui il faisait subir les pires horreurs sous les yeux de la mère qui n'est jamais intervenue? La brute, répondant au nom d'Isauro Aguirre, pensait que le petit Gabriel était homosexuel. La cause de soupçon? Il jouait avec des poupées, tout simplement. Et en le "corrigeant" de la sorte, le meurtrier espérait le faire rentrer dans le "droit chemin". Il a juste provoqué sa mort dans d'atroces souffrances. La justice l'a envoyé dans le couloir de la mort en décembre 2017.
La mère, elle, a décidé lors de la première audience jeudi 15 de plaider coupable. Elle admet donc sa responsabilité dans la mort de son enfant pour n'être jamais intervenue. La femme aujourd'hui âgée de 34 ans connaîtra sa sentence en juin. Elle risque la prison à perpétuité.
Un dernier procès aura lieu: il devra statuer sur la culpabilité de quatre travailleurs sociaux accusés d'avoir négligé les messages d'alerte. Ils ont plaidé non coupable.
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