Vaste opération de police à Paris : trois jeunes menacent de "faire péter le bus"
Une importante opération de police a eu lieu ce mardi 30 à Paris, laissant craindre un acte terroriste visant un bus. Des jeunes passagers auraient lancé des menaces en ce sens, mais le calme est rapidement revenu lorsqu'il s'est avéré qu'il ne s'agissait que de "petits délinquants" proférant des menaces en l'air.
Quartier bouclé et policiers équipés de gilets pare-balles avancçant l'arme au poing, la scène avait de quoi provoquer l'inquiétude des passants et des habitants du quartier des Gobelins, dans le 13ème arrondissement. Surtout en période d'état d'urgence.
#instantané : arrestation de deux suspects dans le bus 91 aux Gobelins (photos copyrighted Matthieu Alexandre) pic.twitter.com/w9hKnD9wFa
— Matthieu Alexandre (@alixmatae) 30 mai 2017
Cet important dispositif déployé peu avant 19 h visait un bus de la ligne 91 immobilisé. Une équipe de déminage a été appelée et la station de métro Les Gobelins fermée, ainsi que les axes menant à la zone de l'intervention. Cela car plusieurs personnes auraient menacé de "faire péter le bus", révèle franceinfo, citant la Préfecture de police de Paris. Une menace qui a été prise au sérieux étant donné le niveau actuel de risque terroriste.
Mais il s'agissait vraisemblablement de menaces en l'air, proférées par des individus qui ne voulaient pas payer leur billet et aurait ainsi tenté de se soustraire à un contrôle. Trois "petits délinquants" selon la préfecture, qui ont été interpellés. L'alerte a donc rapidement été levée et la circulation a pu être rétablie vers 19h30.
Les trois individus risquent de payer leurs propos plus cher que le prix d'un simple ticket de bus. En effet, l'article l’article 322-14 du code pénal dispose que "le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, dégradation ou détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni de 2 ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende" . Il en est de même pour "le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information faisant croire à un sinistre et de nature à provoquer l’intervention inutile des secours".
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