Vidéo de viol sur les réseaux sociaux : deux interpellations
Deux homme majeurs ont été interpellée à Perpignan dimanche 3 dans l'affaire de la vidéo d'un viol présumé publiée sur les réseaux sociaux, a confirmé ce lundi le directeur départemental de la sécurité publique des Pyrénées-Orientales, Yannick Janas.
La vidéo avait été partagée sur plusieurs réseaux sociaux, notamment Snapchat et Facebook, et son contenu choquant a été dénoncé par des internautes qui ont alerté les autorités. Une enquête a été ouverte dimanche 3 pour retrouver les auteurs de la vidéo, supprimée depuis. Elle montrerait deux hommes faisant subir des "actes dégradants" à une jeune femme, révèle France Info. On y voit "des jeunes qui partent en scooter avec une fille dans une maison. Ils la font boire, ils la droguent et ils la violent avec une bouteille de whisky", a affirmé à l'AFP une source judiciaire.
Toutefois, Yannick Janas, cité par Le Figaro, reste prudent avant de qualifier ces faits de "viol": "on ne sait pas s'il s'agit d'une vidéo d'un viol, les images pornographiques montrent des ébats entre deux hommes et une femme, qui a été relayée sur Internet", déclare-t-il. Il précise également qu'il na pas encore été établi que les deux personnes interpellées sont à l'origine de la publication de la vidéo
Identifier le détenteur du compte Facebook sur lequel la vidéo a été publiée ne devrait cependant pas poser de difficulté. En effet, même ouvert sous un alias ces comptes regorgent d'informations et de photos qui devraient permettre aux enquêteurs d'identifier les coupables. De plus, l'un des agresseurs présumés serait connu de la justice puisqu'il se vante sur la vidéo de s'être fait retirer son bracelet électronique le 10 novembre dernier.
Le témoignage de la jeune femme devrait également être déterminant. Celle-ci, également majeure, a été identifiée et prise en charge par le centre hospitalier de Perpignan.
La plainte ayant été déposée en région parisienne, le parquet d'Evry (Essonne) s'était d'abord chargé de l'enquête mais s'est dessaisi au profit de celui de Perpignan ce lundi puisque l'enquête s'oriente vers les Pyrénées-Orientales.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.