Bordeaux, Lille, Toulouse : les trois meilleurs hôpitaux de France

Les Centres hospitaliers universitaires de Bordeaux, de Lille et de Toulouse sont les trois meilleurs hôpitaux de France selon le palmarès établi par le magazine "Le Point". Le classement est basé sur l'analyse de 66 spécialités médicales et chirurgicales.

Pour la 19ème année consécutive le magazine Le Point a publié ce jeudi 25 le palmarès des meilleurs hôpitaux et cliniques de France, qui s'intéresse à la fois aux établissements publics et privés. Le podium récompense, dans l'ordre, le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux, celui de Lille et celui de Toulouse. Cela faisait plusieurs années que le CHU de Bordeaux n'avait pas dominé le classement après avoir occupé la première place en 2003 et en 2005. Depuis la création du palmarès, le CHU de Toulouse a toujours figuré dans le trio de tête. Ces trois premiers établissements sont suivis par l'hôpital de Strasbourg à la quatrième place, l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris en cinquième place puis suivent les CHU de Nantes, Grenoble, Montpellier, Rouen et Rennes.

La direction du groupe hospitalier Pellegrin, qui fait partie du CHU de Bordeaux a déclaré que "cette première place met en évidence la dynamique de notre établissement considéré comme performant dans l'ensemble des disciplines".

bravo aux professionnels des @CHUBordeaux 1er au palmarès @LePoint, au @CHRU_Lille 2eme et @CHUdeToulouse 3eme.

— CHU de Bordeaux (@CHUBordeaux) 24 août 2016

Du côté des établissements privés c'est la clinique Saint-Grégoire, située près de Rennes (Ile-et-Vilaine), qui occupe la plus haute marche du podium pour la septième année consécutive et la deuxième place a été attribuée aux Nouvelles Cliniques nantaises à Nantes. Le premier établissement privée de Paris intramuros est la clinique Geoffroy-Saint-Hilaire (Ve arr.), à la 37ème place.

Pour figurer dans le palmarès du magazine, les établissements hospitaliers doivent fournir un service médical et chirurgical complet, les établissements spécialisés sont donc écartés mais apparaissent dans des classements spécifiques. Les journalistes ont analysé 66 spécialités médicales et chirurgicales, deux de plus que l'an passé, et se sont concentrés sur les cancers du sang, les leucémies et les lymphomes.