Canada : elle se croyait malade de la grippe, elle est amputée de trois membres à cause de la "bactérie mangeuse de chair"
Cette Canadienne a eu la vie sauve. Mais elle a laissé trois de ses membres que les médecins ont dû lui amputer, pour qu'elle ait une chance de survivre. Carrie Kirkness, une jeune femme de 28 ans et mère de deux enfants, pensait aller aux urgences pour une grippe, pour le moins sévère, puisque l'infection lui provoquait même des douleurs dans les membres. Elle était en fait victime d'une infection rare et gravissime qui ne laisse guère de choix dans le traitement: l'amputation.
La version canadienne du Huffington Post qui relate l'histoire, sans préciser avec exactitude la date, explique que tout a commencé pour cette jeune maman de manière assez "classique": des maux de gorge, des douleurs musculaires et un mal de tête. Le tout dans un contexte hivernal: le syndrome grippal ne fait guère de doute pour Carrie. Elle se rend dans un centre de soins, et un prélèvement dans sa gorge est effectué.
Mais elle ne pourra pas attendre les résultats: son bras droit se couvre d'une tâche de couleur bordeaux, et des douleurs terribles tourment la malheureuse malade. Transférée en urgence dans un hôpital, le verdict tombe. Carrie Kirkness est atteinte d'une "infection envahissante par le streptocoque du groupe A fasciite nécrosante ", soit la maladie dite de "la bactérie mangeuse de chair".
Une seule solution: le bloc-opératoire, et l'amputation du bras droit et d'une partie de sa jambe gauche. Pourtant, malgré cette première lourde opération, l'état de la malade va empirer, avec plusieurs défaillances d'organes internes, et une maladie qui se répand maintenant à la jambe droite. Devant les risques de décès et la lourdeur des opérations, la famille sera consultée sur la possibilité d'un arrêt des traitements. Refus de ces derniers, Carrie Kirkness repasse au bloc, cette fois pour se faire amputer de la jambe droite.
La jeune femme survivra finalement, et après un mois à l'hôpital, devrait intégrer un centre de rééducation pour apprendre de nouveau à vivre et à être autonome malgré ces opérations mutilantes. Qui lui auront malgré tout sauvé la vie.
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