Couvre-feu à 18 heures généralisé ? Fermeture des cantines scolaires ? De nouvelles annonces attendues jeudi

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FranceSoir
Publié le 13 janvier 2021 - 10:36
Mis à jour le 14 janvier 2021 - 11:38
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Le think tank Terra Nova propose l'objectif "dans les deux ou trois décennies qui viennent, de divis
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© REMY GABALDA / AFP/Archives
La fermeture des cantines, une piste à l'étude
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Un conseil de défense sanitaire se tient ce mercredi matin, avant de nouvelles annonces jeudi après-midi. C’est le premier ministre qui s’exprimera. 
 
Le gouvernement entend tenir le cap qu’il s’est fixé, à savoir éviter un troisième confinement et surtout la fermeture des établissements scolaires. Mais une chose est sûre, de nouvelles mesures seront annoncées demain. 
 
Au-delà de « l’effet Nouvel an », dont l’évaluation n’est pas encore connue, le variant anglais du Sars-Cov-2 – B.1.1.7 de son petit nom – est bien l’inquiétude du moment. Une étude flash réalisée la semaine dernière a ainsi montré qu’il a été détecté dans 1% de 100 000 tests PCR. 
 
« On ne pourra pas le bloquer, assure le président du Conseil scientifique, mais il faut le freiner ».
 
Conclusion, pour son président Jean-François Delfraissy :
 
« Il faudra prendre des mesures de restrictions, ça c’est certain »
 
Un nouvel avis du conseil est d’ailleurs sur la table de la réunion de ce matin – pas encore rendu public. 
 
Quelles mesures pourraient-être annoncées ? 
 
Celle qui tient la corde, c’est une généralisation du couvre-feu à 18 heures (actuellement en vigueur dans 25 départements) à des régions entières voire à l’ensemble du territoire national. 
 
Il n’est donc à priori pas question, pour le moment, d’un nouveau confinement. A moins que ce ne soit que partie remise. 
 
L’école au cœur des préoccupations
Parmi les cartes rebattues par le variant anglais, il y a celle de la situation dans les établissements scolaires.
D'après les chiffes publiés par le ministère de la Santé, la contagiosité de cette nouvelle souche toucherait en particulier les plus jeunes et les taux de positivité des tests ne serait pas, non plus, encourageants.  Les chiffres seraient de 6,4% en population générale, pour grimper à 8,5% chez les 10-19 ans et à 10% chez les moins de 10 ans.
 
Dans une requête en référé suspension rédigé le 12 janvier et déposé le 14 janvier devant le Conseil d'Etat par Me Philippot et Me Manna, on peut lire une toute autre analyse : le port du masque imposé aux 6/10 ans n’a eu aucun effet sur l’épidémie.  (Ce référé-suspension vient en complément d'un recours en excès de pouvoir qui a été déposé le 31 décembre sur le meme sujet).

"En effet, au retour des vacances de la Toussaint, les pourcentages d’élèves et enseignants contaminés au SARS-Cov2 avaient décru de moitié pour remonter la semaine d’après la rentrée aux niveaux d’avant les vacances. La nouvelle obligation du port du masque intronisée le 2 novembre n’a donc pas eu strictement aucun impact sur l’épidémie. En revanche, à compter du 27 novembre, sans aucune mesure supplémentaire, les pourcentages de d’élèves et enseignants contaminés au SARS Cov2 sont naturellement revenus à leur niveau antérieur au pic automnal. Ce taux a même décru de 20% par rapport au niveau antérieur au pic automnal pour les enseignants qui doivent probablement atteindre l’immunité collective."

La baisse s’est poursuivie pendant les vacances scolaires de Noël pour atteindre 0,01% tant pour les élèves que les enseignants à l’image de la régression de l’épidémie sur de nombreuses parties du territoire français.

Il ressort de ces données que le port du masque est sans effet sur l’épidémie qui, avec ou sans masque, poursuit sa propagation selon sa propre histoire naturelle. C’est bien ce qu’explique le Dr Laurent Toubiana et le Dr Gerald Kierzek : une épidémie a une histoire naturelle que des mesures sanitaires (identifier, isoler, traiter) ne peuvent endiguer que si elles sont mises en œuvre au tout début d’une épidémie. Or, nous sommes bien loin du début de l’épidémie et des mesures adéquates. Le port du masque est finalement une mesure psychologique et politique.

En outre et surtout, depuis 7 mois, l’impact réel du port du masque sur la propagation du Covid-19 n’a jamais fait l’objet d’une évaluation par le gouvernement français depuis sa mise à exécution pourtant les données sont disponibles et le gouvernement, par la voix de son représentant, avait promis de procéder à des études et des évaluations. A ce jour, rien n’a été fait, et encore moins une étude d’impact préalable.

D’un autre côté, de nombreuses études sur le port du masque par le grand public durant l’épidémie de covid-19 montrent l’inefficacité de ceux-ci. Mais, le gouvernement les ignore.

 

Vers la fermeture des cantines ? 
Alors que l’étude menée par l’Institut Pasteur a mis en lumière, en décembre, le rôle des repas dans les contaminations, une piste serait la fermeture des cantines scolaires. 
Elle pourrait même être associée à la suppression des sorties et des activités sportives, où les élèves ne portent pas le masque. 
Une manière, peut-être, de « tenir » jusqu’aux vacances de février en évitant une fermeture des écoles, option qui n’est pas exclue par le principal conseiller de l’exécutif, le professeur Alain Fischer. 

Fermeture des #écoles -@PrAlainFischer : "Si à un moment donné, il s’avérait que la circulation du #virus est telle chez les enfants qu'ils deviennent vraiment dangereux, il faudrait s’y résoudre" #le79Inter pic.twitter.com/Ok2oP0M4Dp

 

Le ministère de l’Education nationale planche sur un xième renforcement d’un protocole sanitaire, le conseil scientifique préconise la fermeture des classes dès le premier cas de Covid version variant anglais et la généralisation du dépistage, cependant à la vue des éléments publies dans la requête ci dessus le gouvernement parait ignorer une partie des informations à sa disposition.  L'urgence d'un référé liberté se comprend donc étant donné les possibles renforcement des mesures qui ne paraissent pas justifié. Le Conseil d'Etat a la lourde tache de trancher sur un sujet très sensible pour les parents et les enfants.

 

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