Grossesse : mise en garde contre les antidouleurs, médicaments à risque pour le fœtus

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 26 janvier 2017 - 13:36
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La médecine française progresse dans le domaine des complications liées à la grossesse.
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©Regis Duvignau/Reuters
Le kétoprofène et le diclofénac sont totalement contre-indiqués à partir du sixième mois de grossesse.
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A partir du sixième mois de grossesse, il est déconseillé aux femmes enceintes de prendre des médicaments contre la douleur. Certains, comme l'ibuprofène, sont dangereux pour le bébé à naître.

Trop de femmes enceintes prennent encore chaque année des médicaments contre la douleur ou la fièvre, comme l'ibuprofène, qui leur sont pourtant formellement contre-indiqués à partir du sixième mois de grossesse en raison de leur toxicité pour le futur bébé, met en garde l'agence du médicament.

Tous les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels l'ibuprofène, le plus utilisé en France, et bien d'autres comme le kétoprofène (dont le Ketum) ou le diclofénac (Voltarène et autres noms), et même l'aspirine (à une dose supérieure à 100 mg par jour), sont contre-indiqués à partir du début du sixième mois de grossesse, quelle que soit la durée du traitement et la voie d'administration (voie orale, injectable, cutanée…), rappelle ce jeudi 26 l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

Un rappel qui intervient vu le nombre important -5.000 à 8.000 par an, selon les données de l'Assurance maladie- de femmes enceintes qui sont exposées pendant cette période de la grossesse à ces médicaments, dont un grand nombre sont en vente libre.

Ces médicaments peuvent en effet être toxiques pour le fœtus, même après une seule prise, avec un risque d'atteintes rénales et cardio-pulmonaires pouvant être irréversibles voire mortelles pour le fœtus ou le nouveau-né. Le cas des coxibs (Celebrex et Aroxia) est particulier car ils sont contre-indiqués pendant toute la grossesse.

Des alternatives médicamenteuses et non médicamenteuses existent, ajoute l'agence sanitaire qui met en ligne des documents Questions/Réponses à destination du grand public.

D'une façon générale, tout traitement médicamenteux doit être réévalué pendant la grossesse. Et, "jusqu'au cinquième mois de grossesse, les AINS ne doivent être utilisés que lorsqu'ils sont indispensables, à la dose efficace la plus faible et pendant la durée la plus courte", ajoute l'ANSM.

Cette dernière avait déjà diffusé des informations sur ce risque médicamenteux en 2003 et 2009.

 

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