La bronchiolite progresse rapidement en Ile-de-France, en Normandie et dans les Hauts-de-France
Voilà qui risque de faire peur aux jeunes parents. La bronchiolite, infection respiratoire saisonnière qui touche les bébés de moins de deux ans, progresse rapidement, a alerté l'Institut de recherche pour la valorisation des données de santé (Irsan) lundi 21. Ainsi, 17.672 nouveaux cas de bronchiolite ont été enregistrés la semaine dernière (du 14 au 20 novembre), soit une hausse de 36% par rapport à la semaine précédente. Trois régions semblent particulièrement touchées: l'Ile-de-France, en Normandie et les Hauts-de-France, où le nombre de cas dépasse les 30 pour 100.000 habitants. Une augmentation très rapide des cas a également été observée au cours de la semaine dernière en Occitanie (+99%) et en Centre-Val-de-Loire (+157%).
Malgré tout, pas la peine de paniquer. Car selon les experts, l'épidémie est conforme au calendrier: elle commence en novembre et se termine généralement début janvier. Dans plus de 7 cas sur 10, la bronchiolite de l'enfant, qui touche chaque année 460.000 nourrissons en France, est due au virus respiratoire syncytial (VRS). Ce dernier, qui provoque une inflammation des parois des bronchioles (les plus petites bronches) et une augmentation des sécrétions responsables d'un phénomène d'obstruction, se transmet par la salive, les éternuements, la toux, le matériel souillé par une personne enrhumée et par les mains.
Dans la plupart des cas, la maladie peut être prise en charge par les médecins de ville qui surveillent la fièvre et peuvent prescrire des médicaments ainsi que de la kinésie respiratoire. Si cette dernière est encore très recommandée par les spécialistes dans l'Hexagone, elle fait l'objet d'une polémique depuis quelques temps quant à son efficacité.
Malgré des symptômes parfois impressionnants pour les parents, la bronchiolite est le plus souvent une maladie bénigne. Toutefois, les bébés de mois de six mois requièrent une surveillance attentive car ils peuvent avoir du mal à évacuer les sécrétions bronchiques. Auquel cas, ils peuvent être hospitalisés. Selon l'Irsan, 2% des nourrissons de moins d'un an sont hospitalisés tous les ans pour une forme grave de bronchiolite.
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