La malchance comme source du cancer divise les chercheurs
Nombreuses sont les substances où les pratiques qui sont connues ou soupçonnées de provoquer le cancer. Mais les bannir ne garantirait pas pour autant la certitude de ne jamais en développer. C'était du moins le point de vue développer en 2015 dans une étude américaine qui avait fait grand bruit.
Selon ces recherches, environ deux tiers des cancers relèveraient simplement de la "faute à pas de chance". Une théorie qui avait créé la polémique, certains craignant que le rôle des cancérigènes reconnus comme la cigarette soit minimisé. Ses détracteurs notaient également que l'étude ne portait que sur les Etats-Unis, sans s'intéresser aux cancers du sein et de la prostate pourtant très nombreux.
Mais les mêmes chercheurs de la prestigieuse université Johns-Hopkins ont ont publié ce vendredi 24 dans la revue Science une nouvelle étude portant sur un échantillon plus vaste. S'ils ne parlent pas de "malchance", ils arrivent aux même conclusions. A savoir que les risques de développer un cancer seraient liés aux nombres de divisions cellulaires, variables d'une personne à l'autre.
La conclusion est identique à la première et la polémique également. D'autres chercheurs s'insurgent. Ils mettent notamment en avant les études montrant que des populations proches mais exposées ou non à des polluants présentent des risques de cancer plus élevés. Certains vont même jusqu'à s'interroger sur l'intérêt que de telles conclusions qui seraient une chance pour les industriels dont les produits sont parfois mis en cause.
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