Les gestes barrières : se laver les mains oui, les masques vraiment moins

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FranceSoir
Publié le 11 octobre 2020 - 15:18
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Les masques, un symbole emblématique dans la gestion de crise
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Loic VENANCE / AFP
Loic VENANCE / AFP

Il y a quelques jours, nous écrivions sur les gestes barrières et plus particulièrement l’étude marseillaise de COMETE qui démontrait que le virus ne se propageait pas dans l’air, mais par contact.  Une étude récente montre que le geste barrière du lavage de main est le plus important et le Dr Fauci lui-même déclare l’inutilité des masques.

 

Persistance du virus de la Covid-19 par rapport à la grippe

Cette étude, du 3 octobre 2020, intitulée Survie du SRAS-CoV-2 et du virus de la grippe sur la peau humaine : importance de l'hygiène des mains dans le Covid-19 établit que le virus reste 9h04 sur les mains alors que celui de la grippe de 1h82.  Le virus de la Covid-19 reste donc 5 fois plus longtemps sur les mains que celui de la grippe.

En 2016, une étude de Colette Ménard (Santé publique France) sur un panel de 5014 français âgés de 18 à 75 ans étudiait le lavage des mains dans la vie quotidienne dans différentes situations de la vie quotidienne, le fait de se couvrir la bouche en cas de toux ou d’éternuement et, en cas d’affection respiratoire, d’éviter d’embrasser un nourrisson et d’éviter les lieux fréquentés. Elle concluait que 21% soit quelque 10 millions de Français âgés de 18 à 75 ans ne se lavent pas les mains après être allés aux toilettes et 37% soit 16,5 millions avant de faire la cuisine.

L’étude COMETE établissait la présence du virus dans les eaux usées et par la même dans les selles de manière prolongée et la Salive.  Le geste barrière le plus critique est donc le lavage de mains.

 

Sur le port du masque

L’étude COMETE concluait à la faible aéro portance du virus dans l’air.  Une autre étude sur l’efficacité des masques en tissus concluait que les masques étaient efficaces, mais pas pour arrêter les aérosols.

Les études expérimentales montrent toutes que les aérosols ne sont absolument pas arrêtés par le masque chirurgical, et pourtant leur efficacité est prouvée en laboratoire microbiologique sur des malades. La question principale est « y-a-til vraiment assez de virus dans un aérosol relargué d'un masque qui fuit pour contaminer un tiers ? Le docteur Jean-Michel Wendling dit « On peut en douter et être plutôt rassuré ! »

Une médecin neurologue allemande Dr Margarite Griesz-Brisson alerte sur les risques de porter un masque et l’explique dans une vidéo : «Il n'existe pas de preuves scientifiques de l'efficacité des masques contre la transmission des virus par voie aérienne, mais il existe des preuves scientifiques des dangers inhérents au port du masque.

Pour les enfants et les adolescents, les masques sont un interdit absolu. Les enfants et les adolescents ont un système immunitaire extrêmement actif et adaptatif, et ils ont besoin d'une interaction constante avec le microbiome de la Terre.

En médecine, une contre-indication médicale absolue signifie que ce médicament, cette thérapie, cette méthode ou mesure ne doit pas être utilisé, et n'est pas autorisé à être utilisé. Pour contraindre par la force toute une population à utiliser une contre-indication médicale absolue, il faut qu'il y ait des raisons précises et sérieuses à cela, et ces raisons doivent être présentées à des organismes interdisciplinaires et indépendants compétents, pour être vérifiées et autorisées.

Lorsque, dans dix ans, la démence augmentera de manière exponentielle et que les jeunes générations ne pourront pas atteindre leur potentiel inné, cela ne servira à rien de dire que « nous n'avions pas besoin des masques ».

Pourquoi les autorités médicales infligent-elles des sanctions aux médecins qui accordent des exemptions aux gens ? La personne ou le médecin doivent-ils sérieusement prouver que la privation d'oxygène est nocif pour tous ? Quel genre de médecine nos médecins et nos associations médicales représentent-ils ? »

De son côté, Le Dr Fauci du NAID (le département de maladies infectieuses aux Etats Unis) dans une vidéo exprimait que « les masques ne sont pas efficaces contre les virus ». Des décennies de recherche n’ont pas changé en six mois. C’est de la science-fiction de dire que les masques fonctionnent ».  Pour ajouter « les masques aident peut-être à l’effet psychologique ».

Les masques et les messages anxiogènes font des dégats psychologiques parmi les enfants et les adolescents, car le message, constamment répété par le gouvernement, comme quoi ils pourraient infecter leurs grands-parents ou leurs parents et par la même les tuer est de nature à affecter durablement la construction de l'enfant.  Ce message n'a jamais été utilisé au préalable lors des épidémies de grippes ou d'autres virus, préferant un message éducatif comme apprendre à se laver les mains.  Une senior demandait d'ailleurs un peu plus de bon sens aux autorités sur ce point.  La psychologue clinicienne et psychothérapeute Lise Nathason s'interrogeait sur les conséquences psychologiques de la politique actuelle sur le devenir à court, moyen et long terme des enfants et adolescents. 

Comme tous les psychologues travaillant avec des enfants victimes de traumatismes ou avec les adultes qu’ils sont devenus, je connais le phénomène de sidération psychique.  Aujourd’hui la jeunesse n’est plus envoyée, armée, à la guerre pour sauver la patrie, elle est envoyée « muselée » au lycée pour sauver les plus fragiles ; nous reconnaissons là au passage le même discours sacrificiel, et c’est toujours et encore la jeunesse qui est sacrifiée sur l’autel de la folie de quelques-uns avec la complicité passive de (presque) tous.

 

En conclusion :

  • Priorité absolue à la #prevention par le #lavagedesmains après les toilettes
  • Lavage des mains plusieurs fois chez soi, avant le repas, avant de porter ses doigts au visage et surtout les yeux.
  • Port d'un masque ou tout dispositif retenant les postillons pour les malades. Particulièrement en présence des personnes à risques par exemple nos aînés.
  • Arrêtons les messages anxiogènes qui feront plus de dégâts.

 

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