Les urgentistes lancent une semaine de grève pour le corps médical.
Couvrez-vous bien, s'il ne fait pas si froid que ça pour cette période de Noël, les malades pourraient tout de même avoir du mal à être soigné. En effet, les médecins urgentistes ont commencé leur grève ce lundi. Ils donnent ainsi le coup d'envoi d'une semaine de revendications pour les professionnels de santé, car le mouvement des urgentistes sera suivi par celui des médecins généralistes et des spécialistes.
Dans un entretien publié ce lundi par Le Parisien, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, se dit "confiante mais vigilante" en ce qui concerne l'accueil minimum des patients durant la grève. Celle-ci a le soutien de 63% des Français, contre 36% qui y sont opposés, selon un sondage OpinionWay publié par Le Figaro.
La mobilisation sera forte avec quelque 80% de grévistes attendus par l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf), à l’origine du mouvement social avec la CGT-Médecins. Mais elle ne devrait toutefois pas déstabiliser les hôpitaux pendant les fêtes de fin d’année, les urgentistes pouvant être assignés pour garantir le bon fonctionnement des services. Parmi les revendications des urgentistes, la réduction de leur temps de travail à 48 heures hebdomadaires, contre une soixantaine actuellement, ainsi que la valorisation de leurs heures supplémentaires et l'harmonisation des rémunérations pour les gardes.
Les médecins généralistes entreront en grève le 23 et le 24 décembre et ce jusqu'au 31. De même que les spécialistes qui resteront porte close pendant cette même période. Le mécontentement ne faiblira pas avec la nouvelle année, car la Fédération de l'hospitalisation privée (FHP), opposée au projet de loi Santé, appelle les cliniques à une grève illimitée à partir du 5 janvier.
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