Facebook veut développer un univers numérique parallèle, avec l'aide de l'Europe
Pour développer un univers parallèle numérique, Mark Zuckerberg prévoit d’embaucher 10 000 personnes d’ici à cinq ans dans l’Union européenne.
Un investissement dans les nouveaux talents européens
Facebook renforce sa présence en Europe. Lundi 18 octobre, le géant américain y a annoncé la création de 10 000 emplois dans les cinq années à venir. Son objectif : « investir dans les nouveaux talents européens pour aider à construire le ‘métavers’ », cet univers virtuel parallèle que souhaite créer Mark Zuckerberg, le patron de Facebook.
« On va faire la répartition dans les prochaines semaines, je n'ai pas encore le chiffre pour notre pays, a expliqué sur FranceInfo Laurent Solly, vice-président de Facebook en charge de l’Europe du Sud et PDG du groupe en France. On va recruter des ingénieurs, certainement des chercheurs, des développeurs, des "product managers" qui vont participer à créer ce "métavers", un environnement virtuel où nous pourrons tous avoir des actions, des interactions sociales, des activités, presque comme dans la vraie vie. »
Un monde numérique alternatif
Contraction de méta-univers (« metaverse » en anglais) est le nouveau projet titanesque qui occupe désormais Mark Zuckerberg. Accessible par une connexion internet, il se présente, selon le PDG de Facebook, comme une doublure numérique et augmentée du monde physique, permettant de démultiplier les interactions humaines. « La qualité essentielle du "métavers" sera la présence - le sentiment de vraiment être là avec les gens », expliquait Mark Zuckerberg en juillet sur son profil Facebook.
Il serait, par exemple, possible à des personnes situées à des milliers de kilomètres de se réunir virtuellement pour partager un repas ou danser, mais également d’acheter ou de vendre des biens ou services numériques. « Le métavers, c'est la nouvelle frontière de l'internet, le nouveau chapitre, une révolution aussi grande que l'internet mobile", a ainsi assuré Laurent Solly.
L’Europe, un « endroit idéal pour les entreprises technologiques »
Et, Facebook souhaite que les pays européens soient partie prenante de cette nouvelle révolution. « Cet investissement est un vote de confiance dans la force de l'industrie technologique européenne et le potentiel des talents technologiques européens », affirme le géant mondial dans un communiqué. L'Europe « présente bon nombre d'avantages, qui en font un endroit idéal pour les entreprises technologiques : un vaste marché de consommation, des universités de grande qualité et, surtout, des talents de premier ordre », ajoute le réseau social, qui dit être « impatient de travailler avec les gouvernements de l'UE pour trouver les bonnes personnes et les bons marchés ».
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