Les voitures électriques aussi émettent des particules fines

Les véhicules électriques ne sont pas parfaits, alerte l’ADEME, puisqu'ils émettent eux aussi des particules fines en roulant. Mais contrairement aux véhicules qui fonctionnent aux énergies fossiles, leur utilisation ne génère pas de gaz à effet de serre.

Cette étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), publiée fin avril, alerte quant aux risques de pollution liés à la voiture électrique. En raison du poids important de leurs batteries, les constructeurs doivent recourir à des pneus plus larges que sur les véhicules classiques. Or, l'abrasion des pneus liée au frottement sur le bitume entraîne l’émission de PM10 (des particules d’une taille inférieure à dix micromètres) et des PM2,5 (d’une taille inférieure à 2,5 micromètres). Ces micro-particules s'envolent et, le plus souvent, terminent leur course… dans notre organisme !

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Notons toutefois que cette émission de microparticules reste inférieure à celle des véhicules thermiques, grâce à leur système de freinage régénératif qui transforme en électricité l’énergie dissipée lors des freinages. Par ailleurs, les véhicules électriques n’émettent pas d’oxyde d'azote, de dioxyde de carbone ou de composés organiques volatiles en roulant, contrairement aux véhicules classiques.

En somme, si l'on souhaite éviter l’émission de particules, il vaut mieux privilégier les mobilités douces (transports en commun, vélo, covoiturage, écoconduite) dès que c'est possible.

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