"On nous ment encore sur les chiffres des soignants non-vaccinés" Olivier Soulier
Les soignants protestant contre l’obligation vaccinale regrettent qu’aucun syndicat ne les défende. En réponse à cela, depuis début septembre, le syndicat Liberté santé se lève pour rendre visible et préparer les défenses juridiques possibles pour protéger tous les travailleurs menacés de perdre leur emploi touchant aux domaines du soin.
Olivier Soulier, médecin généraliste et membre de ce réseau, a accepté de témoigner sur leurs actions et leur vision de cette obligation actuelle.
« On a le sentiment d’être devant un rouleau compresseur, de ne plus être dans un État de droit puisqu’aucune loi n’est respectée, la dernière loi du Conseil constitutionnel ne respecte pas la Constitution française et ne respecte pas l’ensemble des lois européennes et mondiales qui interdisent d’imposer un traitement en cours d’expérimentation sans consentement éclairé. »
Le 15 septembre dernier, jour des premières suspensions de médecins, chirurgiens, pompiers, etc, le syndicat Liberté santé appelle à « la grève des professionnels de la santé du secteur privé », préparant des caisses de solidarité pour survivre pendant les suspensions et grèves. « On est à 10 à 15% de non-vaccinés parmi les soignants, les hôpitaux sont en grande difficulté. Ces soignants qu’on a applaudis, sont aujourd’hui mis en très, très grande difficulté car ce sont des gens qui ont la passion de soigner chevillée au corps, ce sont des gens qui aiment leur métier profondément, qui sont prêts à risquer leur vie pour sauver les autres. Mais là, on ne leur demande pas ça, on leur demande de prendre un risque inutile pour un vaccin dont le conseil scientifique reconnaît lui-même que son efficacité préventive pour les autres n’existe quasiment pas » explique le médecin généraliste de Lille.
Le syndicat met en place un réseau de juristes et d’avocats travaillant actuellement pour trouver les meilleures stratégies juridiques pour défendre les soignants. Appelant à adhérer à cette organisation et faire un don pour la caisse de solidarité, le groupe entend rassembler tous les personnels soignants, personnels administratifs, éducateurs spécialisés, pompiers, de métropole et des DOM-TOM qui souhaitent le rejoindre.
Note : Dans cet entretien, Olivier Soulier tente de rappeller que les chiffres de l'Agence nationale de sécurité du médicament ne sont plus disponibles depuis la "mi-juillet", cet entretien diffusé le 28 août avait été enregistré trois jours plus tôt. Le médecin ne savait pas encore que ces données seraient de nouveau disponibles.
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