Wauquiez président de LR ? Pécresse n'exclut pas de quitter le parti

Auteur:
 
Par AFP
Publié le 04 septembre 2017 - 12:12
Image
La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse à La Baule le 2 septembre 2017
Crédits
© LOIC VENANCE / AFP/Archives
La présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse à La Baule le 2 septembre 2017
© LOIC VENANCE / AFP/Archives

Valérie Pécresse, présidente LR de la région Île-de-France, n'exclut pas de quitter Les Républicains si Laurent Wauquiez en était élu président en décembre, fixant des "lignes rouges" tout en reconnaissant qu'il a apporté certains "gages".

"Je me réserve, à voir, une position qui dépendra de son comportement et de sa ligne politique, ça n'a rien de personnel, mais je crois qu'on est très nombreux dans ce cas et à penser de la même façon" a affirmé Mme Pécresse sur France Inter.

L'ancienne ministre a fixé "deux lignes rouges: la première, c'est la porosité avec le FN. J'entends qu'aujourd'hui beaucoup de gages sont donnés sur cette absence de porosité".

"Moi, je constate une chose, c'est qu'aucun leader du FN ne dit qu'il veut travailler avec moi", alors que l'ex-élue FN Marion Maréchal-Le Pen avait dit qu'il y avait "des choses à faire" avec M. Wauquiez et que le vice-président FN Florian Philippot a dit vouloir prendre un café avec lui.

"J'ai entendu Laurent Wauquiez dire +Trump est inspirant+. Moi, il ne m'inspire pas", a-t-elle encore dit. "Si on court après le FN, ça ne sera pas ma droite".

Deuxième ligne rouge: "Est-ce qu'on respectera au sein de LR ceux qui pensent différemment ? Et je peux vous dire qu'on est très nombreux (...) à vouloir faire cet aggiornamento de la droite pour avoir une droite bien dans ses valeurs" a-t-elle mis en garde.

Mme Pécresse, qui a renoncé à se présenter à la tête du parti, a mis en cause "le timing de cette élection (...) prématuré" alors qu'elle s'est "engagée à être présidente de région sans cumul."

Elle entend néanmoins participer à la bataille d'idées. "Si je crée +Libres!+", un mouvement qui sera lancé le 10 septembre, "si je demande à tout le monde de me rejoindre, si je lance ce mouvement d'idées, c'est pour prendre ma part de responsabilité dans la redéfinition de la ligne à droite", une ligne qu'elle souhaite "ferme, sociale, réformatrice".

"Pour moi, ce n'est pas une question de personne ou de parti (...). L'enjeu ce n'est pas le parti, c'est de redonner aux Français envie de droite, la réoxygéner", a-t-elle dit, même si le parti a aussi "besoin d'être géré".

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Kamala Harris
Kamala Harris, ou comment passer de la reine de la justice californienne à valet par défaut
PORTRAIT CRACHE - Samedi 27 juillet, la vice-présidente américaine Kamala Harris a officialisé sa candidature à la présidence des États-Unis, une semaine après le retr...
03 août 2024 - 12:49
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.