Pinacothèque : expo "De Rubens à Van Dyck" (DIAPORAMA)
Les Parisiens ou les touristes de passage dans la capitale ont pu en profiter cet été, mais pour la rentrée il ne reste plus que quelques jours: la Pinacothèque propose depuis le 10 juillet et jusqu'au 4 octobre l'exposition De Rubens à Van Dyck.
Il s'agit d'une des plus belles collections privées d’art flamand, celle de Hans Rudolf Gerstenmaier, entrepreneur allemand qui a travaillé de nombreuses années dans le domaine de l’industrie et de la technologie et a commencé à collectionner des tableaux il y a plus de 40 ans, en Espagne. Sa collection "est, avant tout, l’expression de son goût personnel et de sa recherche d’esthétisme. Ce qui était alors une passion a donné naissance à la collection actuelle", souligne Marc Restellini, fondateur et président de la Pinacothèque. "Hans Rudolf Gerstenmaier a toujours eu une préférence pour la peinture flamande du XVe au XVIIe siècle, et ce sont justement ces pièces majeures auxquelles nous rendons aujourd’hui honneur".
L’exposition présente des peintures sur bois et toile. Elle fait également la part belle à des gravures, réalisées par les maîtres les plus importants de leur temps, tels que Rubens (1577-1640) et son élève Van Dyck (1599-1641), dont les visiteurs pourront comparer les styles et les ressemblances.
"Dans les Flandres de la fin du XVe siècle, la prospérité et une relative liberté de pensée permettent la naissance et l’émancipation de nouveaux genres picturaux, dont le paysage. Le paysagisme est ici incarné par Joost de Momper, en collaboration avec Jan Brueghel, qui offre une scène admirable ouverte vers l’infini d’un paysage flamand à la lumière crépusculaire. Nous retrouvons également la peinture de fleurs, genre dans lequel la supériorité des peintres flamands n’est plus à démontrer", explique Marc Restellini.
La peinture historique ou religieuse est également représentée. L’Adoration des anges et des bergers, de Martin de Vos, ou un splendide triptyque anonyme se distinguent particulièrement.
A noter la poursuite de l'autre exposition de la Pinacothèque, ouverte le 12 mars et qui se tient jusqu'au 13 septembre (là aussi il faut se dépêcher avant la fermeture): Le Pressionnisme 1970-1990, les chefs-d’œuvre du graffiti sur toile de Basquiat à Bando, qui présente près d’une centaine d’œuvres.
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