La femme du producteur Thomas Langmann l'accuse de harcèlement
C'est une nouvelle affaire embarrassante pour le producteur de cinéma Thomas Langmann que révèle Closer. Selon le magazine, son épouse –la journaliste Céline Bosquet, dont il vit séparé depuis août– a porté plainte vendredi 30 mars pour harcèlement. Elle explique que celui qui est encore son mari multiplierait les SMS et les emails menaçants.
Elle explique en outre que son époux, déjà impliqué dans des affaires de stupéfiants, "laissait entrer les dealers à domicile" en présence de ses enfants. C'est pour cela notamment qu'elle a décidé de se réfugier chez son père ce qui a mis le producteur en furie. Ce dernier aurait d'ailleurs frappé le père de la journaliste. "J'ai très peur de lui et de ses fréquentation, car il a déjà usé de la violence et été condamné pour ça, qu'il s'en est pris à mon père et qu'il est toujours en proie à ses addictions" explique la jeune femme dans la plainte telle que la rapporte Closer.
Thomas Langmann a déjà fait parler de lui à plusieurs reprises au chapitre faits divers. Le producteur de 46 ans avait été placé en garde à vue en mai dernier après avoir été surpris en plein achat d'une dose de cocaïne dans le 7e arrondissement de Paris. En 2008, il a été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour avoir battu la mère de sa fille née en 2002 sous l'emprise de l'héroïne et de la cocaïne.
Le producteur, fils de Claude Berri et qui a débuté comme acteur, est à l'origine de quelques très gros budgets du cinéma français comme Astérix aux jeux Olympiques (2008 – 78 millions d'euros de budget). Il a atteint le sommet de sa carrière en tant que producteur lorsque le film The Artist, avec Jean Dujardin, a remporté en 2012 l'Oscar du meilleur film.
Les affaires sont plus compliquées depuis. Le couteux film The Search, avec le même réalisateur et la même actrice que The Artist a connu un "flop" commercial considérable. Et si Thomas Langmann s'est en partie refait grâce au film Star 80, la suite (Star 80, la suite) sorti fin 2017 a été un échec. Ses deux sociétés de production –La Petite Reine SAS et la Petite Reine Production SAS– font actuellement l'objet d'une procédure de sauvegarde.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.