Peter Fonda veut jeter le fils de Trump "dans une cage avec des pédophiles"
Si les voix s'élèvent pour critiquer, voire dénoncer, la politique d'immigration instillée par Donald Trump, qui vise notamment à renvoyer des parents entrés illégalement sur le territoire en les séparant de leurs enfants retenus parfois dans des centres s'apparentant à un assemblage de cage, les propos de l'acteur Peter Fonda s'apparentent eux à un sérieux dérapage.
Celui qui a marqué la contre-culture cinématographique américaine avec son apparition dans le film Easy Rider (1969) s'est en effet fendu ce mercredi 20 d'un tweet particulièrement douteux pour exprimer son dégoût de la politique de renvoi des immigrés illégaux.
"Nous devrions arracher Barron Trump (le fils qu'il a eu avec Melania, NDLR) des bras de sa mère et le jeter dans une cage avec des pédophiles et voir si la mère se rebellera contre le trou du cul géant auquel elle est mariée".
WE SHOULD RIP BARRON TRUMP FROM HIS MOTHER’S ARMS AND PUT HIM IN A CAGE WITH PEDOPHILES AND SEE IF MOTHER WILL WILL STAND UP AGAINST THE GIANT ASSHOLE SHE IS MARRIED TO. 90 MILLION PEOPLE IN THE STREETS ON THE SAME WEEKEND IN THE COUNTRY. FUCK
— Peter Henry Fonda (@iamfonda) 20 juin 2018
Outre que l'on ne voit pas très bien en quoi Barron Trump, 12 ans, serait concerné par cette affaire (et pourquoi la "cage" devrait être remplie "avec des pédophiles"), Melania Trump représente paradoxalement l'une des voix qui s'oppose à la tolérance zéro du moment ayant déclaré que les Etats-Unis doivent être "un pays qui gouverne avec le cœur".
Peter Fonda, âgé de 78 ans et dont la carrière s'étale sur six décennies, a joué dans plus de 110 films. Toujours très actif au cinéma, mais n'apparaissant plus dans des oeuvres de premier plan, il est aussi un militant écologiste affirmé et n'hésite pas à déraper. Avant son tweet du jour, il avait traité l'ancien président Barack Obama de "putain de traître" en 2011, pour avoir laissé l'entreprise BP, un géant pétrolier britannique responsable de la grande marée noire dans le golfe du Mexique, exercer aux Etats-Unis. "Vous avez autorisé des étrangers sur notre sol en disant à nos militaires - en l'occurence les Gardes-Côtes - ce qu'ils peuvent faire ou non, et en nous disant à nous, citoyens des Etats-Unis, ce que nous pouvions faire ou non. Je pensais qu'on les (les Britanniques, NDLR) avait foutu dehors depuis longtemps" s'était-il laissé aller.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.