Saint-Tropez : Brigitte Bardot et son mari furieux contre l'exploitation de son image
Le mari de Brigitte Bardot, Bernard d’Ormale est en colère. Très en colère même. Les raisons de son courroux ? Une boutique tropézienne qui vient d’ouvrir ses portes rues des Ramparts (Saint-Tropez, Var) et vend des produits dérivés utilisant l'image de son épouse, révèle le quotidien régional Var Matin ce dimanche.
Cela fait déjà treize ans que Sasha, propriétaire de la boutique qui se décrit sur sa page Facebook comme un "artiste pop contemporain", use et abuse du filon Bardot à Saint-Tropez. Mais si le couple ne s'est jamais plaint de ses nombreux tableaux représentant BB, désormais c’est une autre histoire.
"Il y a des proportions dans l'exploitation! On a l'habitude de voir des représentations de BB partout mais là c'est trop! Dans la boutique, il y a des bougies, des montres, des espadrilles, des assiettes, des tas de trucs!", s’est insurgé Bernard d’Ormale lors d’une rencontre avec Sasha à laquelle Var Matin a assisté.
S’adressant ensuite directement au peintre, il a lancé: "tu vends des produits représentant BB sans son autorisation. Brigitte n'est pas contente. Le seul droit qu'elle possède, c'est son droit à l'image: on ne met pas les gens comme ça devant le fait accompli. La semaine prochaine, nous t'envoyons l'huissier".
Face à cette menace, l’artiste a rétorqué qu’il avait essayé de joindre le couple "à plusieurs reprise sans succès". "Je serais heureux de partager mes bénéfices avec la Fondation Brigitte Bardot", a-t-il notamment ajouté, se vantant ensuite d'être à l’origine de la tendance associant l'ancienne actrice à St-Tropez.
Mais Bernard d’Ormale n’a rien voulu entendre. "Nous recevons de multiples propositions pour vendre des objets à l'effigie de BB. Si nous ne répondons pas, c'est que nous ne voulons pas donner suite. Ça tombe sous le sens". Quant à l'argument de Sasha de reverser une partie de ses gains à la Fondation, "pas question de s'associer à un tel business. On ne veut pas de complicité avec des personnes qui exploitent l'image de BB abusivement".
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.