DreamHack : un millier de participants réunis à Tours pour le plus grand tournoi e-sport d'Europe (VIDEO)
©Wikimedia CommonsUn millier de participants sont réunis ce week-end au Palais des congrès de Tours (Indre-et-Loire) pour participer à la DreamHack, le plus grand festival numérique d'Europe.
Fondée en Suède en 1994, la DreamHack a déjà fait escale à Valence (Espagne), Moscou et Bucarest. Surnommée "le Woodstock numérique", elle comporte des expositions d'objets numériques et connectés (DreamExpo), des tournois de jeux vidéo en réseau (LAN Party) et un tournoi de sport électronique, ou "e-sport", rassemblant les meilleurs joueurs d'Europe (DreamHack Open).
Ces trois jours de tournoi, du vendredi 8 au dimanche 10 mai, sont retransmis par la chaîne Eurosport.
Au programme notamment, les jeux Counter-Strike: Global Offensive, StarCraft II, HearthStone: Heroes of Warcraft, League of Legends, Mortal Kombat-X, Heroes of the Storm, Battlefield Hardline.
Ces tournois, qui réunissent les meilleures équipes françaises et internationales, sont dotés par les organisateurs et les éditeurs de jeux de plusieurs dizaines de milliers d'euros.
Dans le domaine de l’e-sport, les Français figurent parmi les meilleurs, avec des équipes connues des fans comme Millenium, Vitality, Team aAa, les FNATICS, Team LDLC, les unKnights, EnVyUs ou Titan.
Le sport électronique est un sport à part entière et ses pratiquants de vrais sportifs virtuels, affirment ses adeptes. Ils ne réalisent pas des performances physiques comme des footballeurs, des cyclistes ou des marathoniens, "mais ils prennent leur discipline très au sérieux, et ceux qui se qualifient en finale ne sont pas là par hasard", explique Matthieu Dallon, ancien président de la société Ligarena et créateur en 2003 de la Coupe du monde des jeux vidéo (ESWC).
"Ils ont une bonne hygiène de vie, ils font du sport à côté. Ce sont des garçons intelligents, calmes, qui savent bien gérer leur stress. Et ils ont souvent un coach à leur côté, qui est là pour les pousser, les booster, ou les calmer", ajoute-t-il dans une interview à L'Equipe-21.
L'un de ces coaches, Jérôme Sudries, manager de l'équipe Titan, explique de son côté dans une interview à Eurosport qu'être un e-gamer professionnel demande des qualités de résistance et de concentration. "Le jeu vidéo rime pour beaucoup avec détente et plaisir, mais à haut-niveau, un joueur s’entraîne entre 35 heures et 50 heures par semaine. C’est cinq soirées complètes, de 17h à 0h. Être joueur pro est donc beaucoup plus exigeant qu’il n’y paraît et demande pas mal de sacrifices".
(Voir ci-dessous la bande-annonce de cet événement DreamHack Tours 2015):
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.
Tous les vendredis, recevez la newsletter hebdo de France-Soir
