ON EST EN FINALE
"On est en finale! On est en finale! On est, on est, on est en finale!". Mardi 10 juillet au soir restera, quoi qu'il arrive dimanche après-midi, un moment important dans l'histoire du football français.
Les Bleus de Didier Deschamps se sont qualifiés pour la troisième finale de Coupe du monde de leur histoire, en battant la Belgique par un petit but d'écart (1-0), inscrit de la tête par le défenseur central Samuel Umtiti.
Mais comme il l'a très bien dit face caméra après le match, il y avait "onze chiens sur le terrain" et c'est une victoire collective qui a permis à la France de rêver d'un deuxième sacre mondial, vingt ans après la génération 98 de DD, Zizou et Titi Henry (entraîneur adjoint des Diables rouges, qui est allé consoler les attaquants belges après le coup de sifflet final).
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Car s'il a été élu homme du match, Samuel Umtiti n'est pas le seul héros de la soirée.
#RussiaNightShow
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) 10 juillet 2018
Umtiti, élu Homme du Match, au micro de beIN SPORTS : "On va tout faire pour remporter cette compétition" #FRABEL pic.twitter.com/Twggj1dsW0
Hugo Lloris a été magistral. Il a sorti deux arrêts de très grande classe qui lui ont permis de garder sa cage inviolée: sur un corner belge, que ses défenseurs ont mal dégagé, il s'est envolé et s'est bien détendu pour sortir une puissante frappe du gauche d'Alderweireld, qui prenait le chemin des filets. C'était à la 21e minute de jeu.
#CM2018 #FRABEL 22è, 0-0
— Téléfoot (@telefoot_TF1) 10 juillet 2018
Alderweireld dans la surface
Gros arrêt de Lloris !
Sur un corner, Alderweireld récupère et tente sa chance. Lloris est obligé de se détendre pour sortir un très gros arrêt sur sa droite !
Regardez https://t.co/qnZZFSfblh
En deuxième mi-temps, il a permis aux Bleus de conserver leur petite avance en boxant le ballon que lui avait catapulté Witsel à la 80e minute.
Des héros, il n'y en avait pas que deux mardi soir. Ni treize (en comptant les onze titulaires et les deux remplaçants).
Il y en avait un de plus: le sélectionneur Didier Deschamps. Il a mis en place la tactique qui fallait, su éteindre les velléités offensives des Belges, et faire les changements qui s'imposaient pour "bétonner" derrière dans les dix dernières minutes.
Vingt ans après, il pourrait devenir le seul footballeur français à remporter la Coupe du monde en tant que joueur et sélectionneur. Il rejoindrait ainsi les deux seuls sélectionneurs étrangers qui ont réussi cet exploit: Mario Zagallo avec le Brésil et Franz Beckenbauer avec l'Allemagne.
Ce serait historique pour le football français mais aussi pour les Français en général. Au coup de sifflet final, mardi soir, tout le pays a exulté et des scènes de liesse populaire ont éclaté aux quatres coins de l'Hexagone.
A Paris, sur le parvis de l'Hôtel de Ville, les supporters ont communié tous ensemble devant l'écran géant, et sont ensuite allés faire la fête jusqu'au bout de la nuit sur les Champs-Elysées.
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