Ludovic Chancel - Sa compagne Sylvie Ortega Munos témoigne : "Il est mort dans mes bras"
C'était il y a près de deux semaines. Le 7 juillet dernier, Ludovic Chancel succombait à une surdose de médicaments, laissant derrière lui sa mère Sheila et sa compagne, le mannequin Sylvie Ortega Munos. En plein deuil, cette dernière a tout de même tenu à livrer son témoignage dans les colonnes de Gala, revenant sur les dernières heures de son existence et les derniers instants passés à ses côtés. Elle a également profité de cet entretien pour rejeter en bloc la thèse de suicide qui avait été avancée depuis le drame. "Pour le moment, on ne sait pas ce qui s'est passé. La seule certitude, c'est que, ces derniers temps, il était très fatigué", a-t-elle confié. Selon ses dires, il serait devenu bipolaire et supportait mal son traitement.
Très affectée par sa mort, elle a évoqué sa douleur et le souvenir de son bien-aimé. "Mon bébé est mort dans mes bras. Par deux fois. A la maison et à l'hôpital. J'ai passé les deux jours là-bas à l'embrasser, à le masser, à lui parler, à le chérir, à le supplier de revenir, un enfer", a-t-elle confié. Et d'ajouter: "J'ai voulu croire qu'il aurait une chance de s'en sortir. Je ne faisais que prier, lui tenir la main et lui dire de ne pas me laisser. Mais non. Il n’y avait aucune chance."
Suite à cette douloureuse épreuve, le mannequin a désormais un seul combat, celui d'honorer la mémoire de l'homme qui a partagé sa vie pendant de nombreuses années. "Je veux aujourd’hui qu’on mette vraiment Ludo dans la lumière, car c’était un amour vous savez. Sa maladie pouvait parfois en faire un diable, mais le plus souvent c’était l’être le plus merveilleux et généreux que j’aie rencontré".
Quant à sa mère, présente mercredi aux obsèques de son fils à Paris, elle a évoqué sa souffrance dans un message posté sur son compte Facebook. "Conduire son enfant à sa dernière demeure est la pire souffrance qu’une mère puisse endurer. Dans cette terrible épreuve, seuls le silence et le recueillement s’imposent", a-t-elle écrit remerciant le Père Bertrand Bousquet de la paroisse Saint Honoré d'Eylau de lui avoir permis "d'assister à l'office en toute discrétion et d'avoir présidé cette cérémonie de façon très digne".
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