Malade, Stromae a été hospitalisé une nouvelle fois
Sa vie actuelle n'est pas "formidable". Dans un entretien croisé avec Karl Lagerfeld pour Libération, Stromae a donné de ses nouvelles et malheureusement, elles ne sont pas très réjouissantes. A l'écart des projecteurs depuis plusieurs années, le chanteur ne semble pas être au meilleur de sa forme. Pour rappel, lors de sa tournée en Afrique en 2015, il avait été contraint d'annuler plusieurs concerts suite à une réaction au traitement contre le paludisme (le Lariam). Et depuis, l'interprète de Tous les mêmes ne cesse de lutter contre les effets secondaires.
Il a d'ailleurs expliqué qu'il venait de vivre une très mauvaise passe. "J’ai fait une décompensation psychique. Je perds la boule complètement. C’est vraiment pas chouette. J’ai fait une rechute il n’y a pas longtemps", a-t-il notamment déclaré décrivant les symptômes qu'il ressent lors de ces périodes: "ça tourne dans la tête et on a de grosses crises d’angoisse".
Et en plus d'être handicapant sur le plan psychique, cette maladie a complètement chamboulé l'organisation de ses journées. "Généralement, elles commencent à midi", a-t-il révélé. Et d'ajouter: "J’écris la nuit. Pour être honnête, j’ai été hospitalisé, donc là je suis encore un peu sous traitement, et c’est pour ça que je me réveille tard".
Pas sûr donc que le chanteur se retrouve prochainement dans un studio d'enregistrement et qu'il décide de remonter sur scène. "Je croise souvent des gens qui me disent +alors c’est quand le prochain album?+. Le plus important aujourd’hui, c’est que je sois bien avec moi-même. Je suis dans cet état d’esprit-là. J'étais arrivé à un stade où c’était devenu comme une obligation de ressortir un album, de remonter sur scène. J’ai eu besoin de dire non", a-t-il conclu.
Comme le rappelle l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les voyageurs internationaux peuvent être exposés au risque d’infection palustre dans 91 pays du monde, principalement en Afrique, en Asie et dans les Amériques. Généralement, la maladie se manifeste tout d’abord par de la fièvre, des frissons et un syndrome de type grippal.
Seulement voilà: le Lariam, qui leur est généralement prescrit pour lutter contre le paludisme, peut avoir des effets secondaires très graves en raison de la présence de méfloquine. C'est pourquoi, les autorités sanitaires appelent à la vigilance des médecins et des patients.
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