Mylène Farmer en monstre ailé dans son dernier clip "City of love" (VIDEO)
Pour son nouveau clip "City of love", Mylène Farmer, travestie en monstre ailé errant dans un château délabré, a fait appel au réalisateur Pascal Logier, spécialiste des films d'épouvante. Le résultat est probant.
Un manoir lugubre, des coups de tonnerre et un ange déchu tombé du ciel. Pour son nouveau clip City of love, extrait de son album Interstellaire sorti le 6 novembre chez Polydor et déjà écoulé à plus de 200. 000 exemplaires, Mylène Farmer frappe fort dans le fantastico-gothique. Méconnaissable en monstre aux ailes déchirées tombée du ciel une nuit d'orage, elle pénètre avec hésitation dans un château délabré.
Au fil de la musique et de phrases telles que "qui ne connaît pas la peur ne connaît pas le courage" ou encore "quand j'étudie l'infini je vois des flocons de neige, de poésie", elle se déplace lentement dans les décombres et découvre avec étonnement les oeuvres d'art érotiques éparpillées ça et là. De ses doigts crochus, elle tourne les pages d'un livre aux images équivoques et caresse des tableaux de nus, avant de finalement découvrir un automate en bois. Stupéfaite, celle qui n'a d'"autre voeux que l'autre, même un instant", l'examine et le palpe avant de s'abandonner dans ses bras, un sourire aux lèvres.
Pour ce clip qui a mobilisé une quarantaine de personnes pendant deux jours dans le château de Chambly, dans l'Oise, Mylène Farmer a fait appel à Pascal Logier. Spécialiste des films d'épouvante, le réalisateur s'est distingué dans le passé avec des longs métrages tels que The Secret, Saint Ange ou encore Martyrs.
Ici, l'homme s'en est donné à coeur joie en puisant son inspiration dans des monuments du cinéma fantastique et d'horreur. Les doigts fourchus de la bête et le château délabré rappellent dès le premier coup d'oeil Edward aux mains d'argent de Tim Burton tandis que la foudre qui frappe au-dessus du manoir évoque Psychose d'Hitchcock et que"l'orage électrique qui fait tomber les oiseaux" fait penser aux Oiseaux du même.
Grande spécialiste des clips du genre (rappelez vous Plus Grandir, Dégénération ou encore Beyond my control), Mylène Farmer réussit une fois de plus à nous saisir d'effroi.
(Voir ci-dessous le clip de City of love):
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