Paris : après quatre ans le travaux, l'hôtel de luxe Ritz rouvre ses portes
Propriété du milliardaire égyptien Mohammed Al-Fayed, l'hôtel Ritz, voisin du ministère de la justice, a fermé le 1er août 2012 pour d'importants travaux. Sa réouverture, initialement prévue en décembre 2015, avait été décalée au 14 mars 2016, pour cause de retard dans les travaux. Mais un important incendie survenu mi-janvier a de nouveau repoussé l'échéance.
Les derniers travaux qu'avait connu l'établissement remontaient à 1979, date de son rachat par l'homme d'affaires égyptien. Ils se sont étalés sur 10 ans, sans occasionner de fermeture, a raconté à l'AFP un porte-parole de l'établissement. Lundi, le palace, qui compte 142 chambres et suites contre 159 auparavant, rouvrira en grande partie: le temps des derniers travaux, le Ritz ne tournera qu'à 86 chambres et suites.
Malgré un contexte compliqué pour le secteur de l'hôtellerie à Paris, qui accuse une baisse de fréquentation chronique depuis les attentats de Paris et Bruxelles, le calendrier des réservations sur le site internet de l'hôtel affiche lui complet jusqu'au 19 juin.
Jugé "poussiéreux" à sa fermeture en 2012, il va rouvrir flamboyant avec la création d'un restaurant d'été sous une verrière mobile, l'extension de la salle de bal ainsi que l'intégration de technologies de pointe dans les chambres. Mais "nous souhaitions conserver l'esprit cher à nos clients. Le Ritz d'hier est celui d'aujourd'hui", poursuit l'établissement, soulignant la conservation de "80% du mobilier, des consoles, des fauteuils ou encore des tables de chevet". Côté personnel, on compte près de 600 employés, dont une centaine en cuisine. Près de "55% de nos employés de 2012 sont revenus", affirme-t-on au Ritz.
Par ailleurs, le chef Nicolas Sale, 43 ans, est aux commandes des cuisines de l'établissement, qui comprendra deux restaurants gastronomiques, Le Jardin de l'Espadon, ouvert le midi, et La Table de l'Espadon, le soir. Ce Parisien, nommé au Ritz en 2015, était auparavant à la tête des restaurants des hôtels Kilimandjaro et K2 à Courchevel, où il avait obtenu deux étoiles Michelin pour chaque établissement.
Il a fait ses classes chez Senderens, Gagnaire, au V de l'hôtel Vernet avec Philippe Legendre, au Meurice, chez Lucas Carton. Il a obtenu en 2006 sa première étoile au Michelin au "Monte Cristo", restaurant de l'hôtel du Castellet, dans le Var, puis réitéré au Cap d'Antibes (Alpes-Maritimes) avec "Les Pêcheurs".
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