Etiquetage nutritionnel : quatre systèmes testés à partir de ce lundi
L'essai durera dix semaines. A partir de ce lundi 26, quatre systèmes d'étiquetage nutritionnel sont testés dans 60 supermarchés de plusieurs régions françaises (Hauts-de-France, Normandie, Île-de-France et Auvergne-Rhône-Alpes). L'objectif: rendre plus compréhensibles les informations actuelles qui détaillent la quantité de glucides, protides, lipides par portion de 100 grammes et parfois la teneur en vitamines.
Une opération qui devrait, en toute logique, inciter les Français à modérer leur consommation de produits riches en gras et en sucres, afin de lutter contre la progression de l'obésité et des maladies qui lui sont associées. Concrètement, cette expérimentation portera sur 1.300 produits, aux rayons traiteur, conserves, pains et viennoiseries industrielles.
Quatre systèmes d'étiquetage nutritionnel ont donc été choisis: le premier est le "Nutri-score" défendu par le Haut Conseil de santé publique (HCSP). Ce système propose cinq notes de couleur, allant de A (en vert) à E (en rouge). Le "Nutri Repère", lui, détaille les apports de chaque aliment à la fois en pourcentage et en valeur. Il a été conçu par l'industrie agroalimentaire. Le suivant, "Nutri Couleurs" est un système de trois couleurs, déjà en vigueur au Royaume-Uni. Quant au dernier, baptisé "SENS", il a été mis en avant par la grande distribution et affiche la fréquence de consommation recommandée, de "très souvent" à "occasionnellement".
A l'issue des dix semaines de test, un logo sera sélectionné. Mais certains chercheurs dénoncent déjà le manque d'impartialité du comité mis en place pour évaluer les quatre systèmes. Au total, l'obésité touche aujourd'hui près de 650 millions d'adultes, soit 13% de la population mondiale adulte. Selon une récente étude, ce pourcentage pourrait atteindre 20% d'ici 2025 si le rythme de progression actuelle de cette épidémie se maintient.
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