Freebox mini 4K : Google et Free finissent par s'entendre sur Android TV
Google est Free se sont rabibochés à l'occasion de la sortie de la nouvelle box internet de l'entreprise française, la Freebox mini 4k. En effet, outre sa petite taille, sa puissance (elle permet de recevoir les programmes vidéo en 4K, une résolution supérieure à la HD), la grande nouveauté est qu'elle fonctionne avec Android TV, le système de Google. Elle est d'ores et déjà disponible à la vente.
En effet, la firme américaine compte bien se faire une place sur les téléviseurs, le dernier appareil connecté à Internet qui lui résiste encore. Avec Android TV, Google propose aux spectateurs un service de vidéo à la demande, ses nombreuses applications (1,4 million) ou encore l'accès à son service de vidéo YouTube. De quoi faire de la télévision un outil connecté au même titre qu'un ordinateur ou une tablette, et généraliser l'univers Google chez le consommateur.
Pourtant Free avait par le passé mis en garde contre l'arrivée de la firme de Mountain View sur les box des opérateurs français. Le risque étant de voir les applications et contenus qu'ils proposent éclipsés par le géant américain. Le PDG d'Iliade (la maison mère de Free), Maxime Lombardini, avait déjà déclaré que donner "les clefs de la maison" à Google revenait à "faire entrer le loup dans la bergerie".
Mais à en croire Xavier Niel, le fondateur et dirigeant de Free, entre son entreprise et Google, "ça n'a jamais été vraiment tendu. On eu des discussions sympathiques et conviviales". De toute manière "le décideur, c'est le consommateur (…). Si les Français ont envie d'utiliser leur téléviseur avec une box Android TV, il s'achèteront une box Android TV".
Il faut dire qu'une alliance avec Google semblait logique avec le lancement d'une box 4K. En dehors de YouTube, il existe encore très peu de vidéos et programmes diffusés avec cette qualité. Or le système de vidéo était le principal point de discorde entre Free et Google.
Le Français refusait d'investir pour offrir à ses internautes une meilleure fluidité sur YouTube, embarrassant la firme américaine. Nombreux sont donc ceux qui supposent que Google aurait accepté de financer une partie des infrastructures nécessaires en échange de son arrivée sur la box de Free...
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