Un amour plat, tonique, ou platonique ?
Et, plus si affinités ?
Plus exactement, il s'agit d'un amour qui, d'un côté, est plat et putatif, et qui, de l'autre côté, est ressenti comme un amour tonique, physique, woke et vache, bel et bien effectif. À savoir l'amour entre Emmanuel Macron et le peuple français. (1). Une personne qui, en même temps, n’aime pas la France !
Côté peuple français, cela pique copieusement « au niveau de la tirelire », dirais-je, histoire de dûment ne pas sombrer dans le graveleux ; puisque c'est de l'autre côté, Macron et Cie, qu'il a été fait le choix d'opter pour « l'obscène, le vulgaire, la débauche et la concupiscence. » (2) Même si, paraît-il, du pied gauche, cela porte bonheur, ne marchons pas sur leurs platebandes.
Ainsi, effectivement, le peuple français se l'est fait casser, sa tirelire, et de force, avec « Paris 2024. »
Diable ! C'est avec l'argent du contribuable que cette frénésie dépensière intervient.
À cet égard, une petite précision s'impose.
Bien que, certes, comparées aux 10 milliards d'euros (estimation basse) que les copains des copains se sont mis dans les poches, avec l'attribution des marchés publics attachés à la préparation, l'organisation et la tenue des Jeux olympiques, les primes allouées aux médaillés français aussi ont un coût : 80 000 € pour une médaille d'or, 40 000 pour l'argent et 20 000 pour le bronze. (3)
Et, évidemment, là encore, c'est encore nous qui payons. Comme d'habitude, sans que l'on nous ait demandé notre avis, ni encore moins notre accord.
Or, j'ignore s'ils se sont passés le mot pour rivaliser avec Bruno le Maire pour dilater la dette publique plus que « comme jamais ». Ou si tout simplement, ils sont bons, très bons, et avant tout passionnés par leurs sports, mais c'est une véritable moisson de médailles (trois métaux confondus) que les athlètes français réalisent, série en cours, à l'occasion de ces Jeux.
Dernière médaille en date, Teddy Riner, champion olympique pour la troisième fois consécutive, que l'on voit ici accolé et acculé par Emmanuel Macron.
Accolé sans retenue, car hélas pour l'image de la France, c'est sa marque de fabrique. Acculé, parce que malgré le sourire protocolaire, lui, que Teddy Riner affiche, on le voit très clairement : cette absence totale de retenue le met terriblement mal à l'aise, puisqu'il sait que les images sont retransmises en mondovision. Oui, un peu comme Kilian Mbappé, en 2022, en finale de la coupe du monde, lassé de se faire « câliner » en public de la sorte. Pardi ! Cela ajouté au tapotage de tête infantilisant « colonial » auquel Emmanuel Macron s'était livré sur lui, et également au fait qu'à l'enseigne où il loge, « on » ne lui a nullement imposé ces familiarités. Mais, président de la République qu'il est, déférents qu'ils sont nos champions lui cèdent. Quant à Emmanuel Macron, il sait que c’est bon pour son image. Au même titre que le baiser fougueux d’Amélie Oudéa-Castera, en guise de consolation pour s’être fait siffler lors de la cérémonie d’ouverture.
Il n'en rate pas une, à la fois as des selfies et des photos qui interviennent à point nommé, alors qu'il a imposé en la trêve politique un confinement de la parole à ses opposants. Serait-ce une illustration de la phrase de Platon : « donnez du pouvoir à un imbécile, vous en ferez un Tyran » ? À moins que ce ne soit cette phrase, toujours de Platon « la plupart des hommes au pouvoir deviennent des méchants » ? Rappelez-vous, un de ses proches qui en a fait l'expérience avait déclaré qu'il « est méchant »« très méchant, avant d’ajouter que, « en plus, il s'emporte rapidement ».
Blague à part, cela pèse piteusement sur la solennité normalement attachée à la fonction de Président de la République française, cette propension, sinon « pathologique », du moins « pas très logique » qu'il a, à se coller ainsi, à tous. Notamment les hommes musclés. Cela, il l’a affirmé lui-même à propos d'un sapiens sapiens mâle de cet acabit, et pour lequel, ok, là oui, il a une excuse recevable de se coller à lui, puisqu'il s'agit justement d'un de ses garde-du-corps : « Makao. » (4). Pour une illustration supplémentaire, je vous renvoie à cette photo intervenue il y a quelques jours le mettant en scène avec quatre hommes, dans un jeu de main, plus boy-scout que viril, sur un bateau, au large du Fort de Brégancon.
Question poids de corps, évidemment, c'est Teddy Riner le plus lourd. Néanmoins, question poids de la dégénérescence sociétale structurelle et à tous les niveaux, Emmanuel Macron est largement plus lourd. C'est le champion « Olym-Pridique » toutes catégories dans cette discipline.
Je vous en avais fait part dans un édito précédent, une censure institutionnalisée, les Jeux olympiques « Paris 2024 », c'est peut-être ça, « La bête de l'événement » qu'Emmanuel Macron nous a annoncée être là (« est là »), le 16 avril 2020. Et, c'était justement dans une interview à l'international. https://youtu.be/VCd_fffVIP0
En tout cas, voici un fait établi, patent à 100 %. N'illustre-t-il pas en toute transparence une folie, qu'il communiquerait de manière constante aux Français ? Rappelons au passage que le médecin chef de l'Élysée n'aide pas. En effet, le Docteur Perrochon n'a toujours pas remis de bulletin de santé, mettant ainsi en défaut l'engagement de transparence pris par le président lui-même. Ce qui laisse le doute planer.
1) cet amour, le peuple français le vit contraint et forcé à 66,6 %. Ces deux tiers des Français en âge de voter sont composés des 14 millions d'électeurs qui ont voté pour Marine le Pen lors de l'élection présidentielle de 2022, de ceux qui ont voté blanc ou nul, de ceux qui se sont abstenus, et de ceux qui ne sont pas inscrits sur les listes électorales.
2) tous les synonymes de « graveleux » que j'ai trouvés dans le dictionnaire.
3) Léon Marchand, par exemple, avec quatre médailles d'Or, touche un pactole de 320 000 euros. Donc en même temps dans les faits et par effet miroir, pour « Léon », c'est « Noel » avant l'heure.
4) Emmanuel Macron a fait cette confidence à l'écrivain Philippe Besson, dans l'entretien télévisé qu'il a eu avec lui dans un train. « Makao » est « la protection particulière ce soir » qu'il dit avoir, garde-du-corps à propos duquel, il ajoute cela, « Le mec, il chausse du 54 » (sous le rire complice de Brigitte), puis un « Oui ! » hilare, gai, fier et manifestement comblé, après que Philippe Besson eut sorti lui ceci, en commentaire de cette pointure énorme : « Ça fait rêver sur le reste ! »
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