Absence d’injections anti-covid = absence de surmortalité ?
TRIBUNE / ETUDE – Peut-on évoquer un lien entre l’injection des doses anti-Covid et la surmortalité en Europe ? Comment estimer cette dernière ? À l’aide d’une application dédiée, une analyse a été menée pour les années 2021 et 2022, pour toutes les tranches d’âge. De nombreuses autres vont dans le même sens. Par exemple, le livre COVID-19 ce que révèlent les chiffres officiels en est une parfaite illustration. Des corrélations très fortes apparaissent.
L'étude précédente a mis en relation les doses de vaccins anti-Covid-19 administrées et les pics de décès en Europe. Cette nouvelle étude a pour but de mettre en évidence la baisse drastique des doses de vaccins administrées et la chute de la mortalité en Europe. Pour cela, nous allons croiser les données officielles publiées par le site EuroMomo (Europeanmortality monitoring activity : surveillance de la mortalité européenne) et les données publiques publiées par l’European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC).
Ce qu'il faut retenir
Pour toutes les tranches d'âge, la baisse du nombre de doses injectées correspond à une baisse significative de la mortalité en Europe.
Si cette baisse de la mortalité est drastique pour les tranches d'âge de 45 ans et plus, elle est moins significative, mais présente, pour les tranches d'âge de 0 à 45 ans. Toutes les tranches d'âge se retrouvent proches d'une mortalité dite normale (plage normale).
Il est très bizarre que notre gouvernement propose une nouvelle campagne de vaccination alors que la mortalité en Europe semble tout à fait dans la normale, d'autant plus que les effets secondaires suite à ces injections semblent très critiques.
Comment interpréter cette baisse ?
Dans la précédente analyse, celle qui couvrait 2021 à 2022, rien ne montre une véritable efficacité des injections. Nous aurions dû voir une baisse constante au fur et à mesure des doses injectées. Or celle-ci n'est jamais visible au cours de cette période.
Dans beaucoup de médias, nous avons entendu dire que la protection apportée par le "vaccin" n'excède pas six mois. C'est pour cela qu'une nouvelle compagne de vaccination est proposée cet automne. Encore une fois, pourquoi proposer une campagne de vaccination alors que la mortalité en Europe est pratiquement revenue à une plage dite normale ? Par ailleurs, cette interprétation montre encore une fois que la protection proposée par ces injections est plus qu'illusoire, sinon totalement nulle. Dans ce cas, le problème des effets secondaires est vraiment primordial.
Méthodologie
Afin de mener cette analyse, nous allons utiliser le même logiciel que précédemment : EMM. Ce dernier a été spécialement développé afin de permettre d’afficher simultanément les décès européens et les doses injectées pour chaque semaine de l’année, chaque année de la crise du Covid-19.
Les résultats seront proposés pour les différentes tranches d'âge définies par le site EuroMomo et correspondent aux années 2022-2023.
Les détails techniques, comme par exemple le croisement des deux bases de données, sont précisés dans la précédente étude. Vous pourrez vous y reporter pour affiner ces résultats.
Légende des graphiques :
- La courbe continue bleue représente les décès liés à l'échelle de gauche.
- La courbe en pointillés bleus représente les doses injectées, liées à l'échelle de droite.
- La courbe en pointillés gris représente la mortalité attendue (ligne de base) calculée par EuroMomo.
- La zone grise représente la plage normale attendue calculée par EuroMomo. C'est le domaine d'incertitude de la mortalité attendue.
- La courbe en pointillés roses, présente uniquement pour la tranche d'âge 0-14 ans, est générée automatiquement par EMM. Elle correspond aux doses injectées à la tranche d'âge 15-44 ans qui est censée représenter les parents. Elle n'a pas d'intérêt pour cette étude.
Résultats
0-14 ans
Une baisse relativement faible peut être constatée. Elle semble correspondre à la baisse théorique proposée par le site EuroMomo. Nous constatons toutefois que les données se rapprochent nettement de la ligne de base (pointillés gris). Il faut remarquer un pic fin 2022 qui reste inexpliqué.
15-44 ans
La baisse est plus prononcée que pour la tranche d'âge précédente. Il n'existe plus aucun pic au-dessus de la plage normale. Nous retrouvons ici aussi le pic fin 2022.
45-64 ans
Pour cette tranche d'âge, la baisse est plus que significative. Le nombre de doses injectées est très proche de 0 depuis la semaine 12 de 2023. Les décès sont parfaitement conformes à la normale, très proches de la ligne de base, voire en dessous. Nous pouvons remarquer la forme des courbes fin 2022-début 2023. La courbe des injections présente trois bosses, la courbe des décès également trois bosses peu de temps après. Puis la courbe des doses s'effondre, les décès aussi.
65-74 ans
L'interprétation pour cette tranche d'âge est en tout point identique à celle ci-dessous. Il faut remarquer également la correspondance des trois pics fin 2022 et 2023. Il est très difficile d'attribuer de telles courbes à une quelconque efficacité des injections.
75-84 ans
Pour cette tranche d'âge aussi, la corrélation est flagrante. La correspondance des pics d'injections fin 2022-2023 est parfaitement visible.
L'arrêt des injections fait redescendre la courbe de mortalité au-dessous de la ligne de base.
Pour aller plus loin
Nous entrons dans le dernier trimestre 2023. Le lancement de la campagne, automne 2023, de vaccination anti-Covid-19 démarre. Il semblerait que peu de personne semblent vouloir se faire injecter ces produits. Nous pourrons, à la fin 2023, posséder une vue plus affinée des résultats présentés plus haut.
Notre étude fait référence aux doses injectées sans différentiation de type de dose (première dose, deuxième dose, dose additionnelle 1, […], dose additionnelle 5). Une comparaison des types de doses pourrait peut-être affiner nos résultats. Le logiciel EMM permet de préciser quel type de dose a été injectée et à quel moment.
Patrice Taravel est scientifique (ancien ingénieur au CNRS) et informaticien.
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